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mercredi 4 août 2010

Afrique du Sud (Première partie / primera parte)

Nous arrivons en soirée à Johannesbourg. On nous a tellement rabattu les oreilles avec les problèmes de sécurité sur cette ville, que nous faisons attention à tout et sommes un peu tendus.
Nous sommes joyeux d'être ici.
Madagascar aura été une très belle expérience, mais les transports nous ont épuisés. Nous savons qu'ici le tourisme est plus facile.
Notre contact, Rob, tenancier d'un backpackers à proximité de l'aéroport, vient nous chercher immédiatement. Ambiance cool dans son auberge. Lui-même ressembe à un grand adolescent resté bloqué sur Pink Floyd. Il est marié à une Sud Africaine et vit ici depuis 13 ans. Le garçon est très sympa.
Nous avons une grande chambre pour nous trois, tout le reste est commun avec les autres routards. Ils sont peu à vrai dire. Rob nous explique que pendant la coupe du monde, il y a eu jusqu'à 40 personnes en même temps, mais aujourd'hui nous ne sommes que sept (y compris nous trois). Quarante, ça fait beaucoup Rob pour une grande maison familiale quand même! 
 Llegamos sobre las 18H30 a Johanesburgo tras 4H de vuelo desde Mauricio. Nous han hablado tanto de los problemas de seguridad de esta cuidad que cuando llegamos intentamos tener cuidado con todo y estamos un poco tensos. Estamos contentos de estar aqui.
Madagascar ha sido una muy bonita experiencia, pero los transportes y el tiempo que se pasa en ellos nos han agotado. Savemos que aqui hacer turismo es mas sencillo.
Nuestro contacto es Rob, que tiene un albergue de jovenes cerca del aeropuerto para trotamundos, y viene a buscarnos inmediatamente tras haberle llamado por telefono avisandole que estabamos en el aeropuerto. El ambiente en el albergue es tranquilo con varios inquilinos de diferentes paises. El mismo parece que sea un « gran »adolescente de la epoca de los pink Floyd. Es un ingles , que esta casado con ua sudafricana y vive aqui desde hace 13 anos. El chico es muy simpatico.
Tenemos una habitacion grande para nosotros tres, el resto del albergue es comun con los otros alberguistas (duchas, cocina, WC....). Seremos unos 7 en el albergue. No hay mucha gente. Rob nos explica que durante la copa del mundo, eran unos 40 personas! Cuarenta personas son muchas personas Rob para una casa familiar....Hablamos con la gente del albergue, tomamos un té, encendemos la estufa electrica (aqui es invierno), damos la leche a Pablo y a la cama.
 
Le lendemain, Rob nous dépose à l'agence de location de voiture. Nous prenons la route de Pretoria, puis direction le Pilanesberg et Sun City. Les gens ont pris la sale habitude de mettre leur volant à droite, le levier de vitesses à gauche, et de conduire sur la gauche. Après un centaine de kilomètres, le pli est pris, mais j'ai eu quelques suées au début du parcours, notamment de magnifiques prises de tête sur les priorités (à droite? À gauche???) sur le sens dans lequel il fallait entrer dans les rond points, etc.
Nous pensons initialement visiter Sun city l'après midi, puis le lendemain matin faire le Pilanesberg.
Sandra, Joan, Inaki, et les 3 fantastiques
Arrivé sur place, alors que nous déjeunons à une terrasse devant l'entrée de Sun City, nous entendons une femme et deux enfants parler en Espagnol et en Anglais. On papote. On sympathise. Sandra, c'est son prénom, est Argentine, et s'occupe de ses deux petits enfants, pendant que sa fille travaille dans Sun City.
Elle nous propose de nous loger chez elle, à l'intérieur de Sun City, pour une somme modeste.
Vu les budgets du logement à l'intérieur de Sun City, nous sommes plus qu'intéressés. Et puis la femme est sympathique. Et on trouve que de voir cette ville du côté des employés, c'est un aspect relativement intéressant et inédit. Elle nous montre la chambre. C'est plus qu'honnête. On ne regrettera jamais ce choix.
Sandra s'est occupé de nous comme une petite mère. Elle nous a fait faire des badges d'accès, organisé des rendez vous avec des gens pour visiter le palace (pour préparer notre mariage, :-)), donné les bons endroits à voir...
On a beaucoup discuté. On a craqué pour ses petits enfants, Inaki et Joan, tellement intelligents, vifs, et adorables. On a regretté de ne croiser Sabrina, sa fille, qu'en coup de vent. Mais on est parti avec le sentiment d'avoir fait une très belle rencontre de voyage.
Sur les lieux ensuite. Adolescent, j'ai detesté Sun City. C'était le symbole de l'Apartheid et de son ignoniminie. Moi qui allait à toutes les manifestations pour la libération de Mandela, qui aurait pu me dire que je mettrais les pieds dans cet endroit?
Il s'agit d'un complexe de loisir. Gigantesque, ahurissant, kitsch, déraisonnable,... Hôtel d'un luxe indécent, le Palace de Lost City est le symbole de ce qu'est ce lieu. Nous avons pu le visiter avec l'aide de Pascal, le réceptionniste Camerounais avec qui Sandra nous a mis en contact. C'est un immeuble somptueux. Les plus grand artisans du monde artisans du monde entier y ont travaillé. Là c'est l'ingénieur bâtiment qui a été impressionné.
Ensuite, le reste est dédié au loisir: golf, lac et sports nautiques, casino, parc de crocodiles,...
On a apprécié de voir ce lieu pour ce qu'il représente, mais ce n'est pas exactement le genre de loisirs que nous recherchons.
Al dia siguiente Rob nos lleva al aeropuerto y nos deja en la compania de alquiler de coches. Dudabamos entre alquilar un coche o una caravana y al final nos decididmos por el coche para poder hacer nuevas amistades en los backpackers (albergues). Nos vamos en direccion de Pretoria y despues hacia el Pilanesberg y Sun City. Aqui la gente tiene la mala costumbre ponenr el volante en la derecha, los cambios de velocidad estan en la izquierda y s conduce por la izquierdaaaaa. Despues de varios kilometros uno se acostumbra, pero reconozco que al principio he tenido varias subidas de adrenalina sobre todo cuando habia que pensar en las prioridades (a la derecha o izquierda??).
Al principio, pensabamos pasar la tarde visitando Sun City y al dia siguiente hacer el parque de Pilanesberg.
Una vez alli, mientras comiamos en una terraza delante de la entrada de Sun City, oimos hablar en espanol e ingles a una mujer y sus hijos. Entablamos conversacion con ellos. Simpatizamos. Se llama Sandra es argentina y se ocupa de toda la familia y en especial de los dos hijos de su hija mientras ella trabaja en Sun City y el marido trabaja en Johanesburgo. Una ayuda inestimable.
Nos propone alojarnos en su casa, en el interior de Sun City, por una precio interesante.
En vista de los precios de los hoteles en Sun City, estamos muy interesados. Y encima la mujer es muy simpatica y acogedora. Y poder ver la cuidad del lado de los empleados que la hacen vivir nos parece un aspecto muy interesante. Nos ensena la habitacion. Esta muy bien. No lamentamos nuestra eleccion.
Sandra se ha ocupado de nosotros como una madre. Nos ha conseguido pases gratuitos para entrar en Sun City, organizado visitas con la gente del hotel Palace, nos ha aconsejado que ver en la zona, etc...
Hemos pasado mucho tiempo hablando. Pablo y nosotros nos enamoramos de sus nietos: Joan e Inaki, tan inteligentes, vivos y adorables. Lastima que no hemos podido pasar mas tiempo con Sabrina, su hija. Pero nos fuimos con el sentimiento de haber hecho un bello encuentro.
En cuanto al sitio. Cuando era adolescente detestaba Sun City. Era el simbolo del Apartheid y de su indecencia. Yo que iba a todas las manifestaciones para la liberacion de Mandela quien hubiese imaginado que iba a poner mis pies en esa cuidad?
Es un complejo de ocio. Gigantesco, delirante, hortero (?), una locura, … hoteles de un lujo indecente, el Palace de Lost City es el simbolo de lo que representa el lugar. Pudimos visitarlo gracias a la ayuda de Pascal, el recepcionista Camerunes del hotel con quien Sandra tuvo la amabilidad de ponernos en contacto. Los artesanos mas prestigiosos del mundo han trabajado en el proyecto del Palace. Y os lo dice el ingeniero en construccion que se quedo impresionado!
El resto esta completamente dedicado al ocio: golf, lagos, deportes acuaticos, casino, parque de cocodrilos etc...
Nos interesaba ver Sun City por lo que representa, pero no es exactamente el tipo de ocio que buscamos.

Le lendemain, Pilanesberg.
Il s'agit d'un ancien volcan d'une vingtaine de kilomètres de diamètres, dans lequel une réserve d'animaux a été créée. En quelque sorte, c'est artificiel, car les animaux ont été importés dans cet enclos. Mais l'espace est tellement vaste, et l'habitat étant l'habitat naturel de ces animaux, qu'on n'a du mal a accolé l'adjectif artificiel à cette réserve.
La journée a donc été passée en voiture, à 20 km/h a rechercher les 6.000 mammifères enfermés dans ce volcan. Un essai avant le Kruger en quelque sorte.
Rhinocéros, bufles, zèbres, girafes, éléphants, hippopotames, gnous, impalas, ...tout y passe sauf les félins. Dommage, mais on se dit qu'on aura plus de chance au Kruger.
Le Pilanesberg organise des visites à pied du Parc (avec rangers armés qui vous accompagnent au cas où, quand même), mais les bébés sont interdits. Dommage, on aurait adoré faire cela.
Le lendemain, route toute la journée. Après des au revoirs émus avec Sandra, nous nous rendons à l'Est du Pays. Au mythique Parc Kruger.
Les portes ferment à 18h00, et nous n'avons rien réservé. Autant dire que c'est loin d'être gagné. On nous a déjà ri au nez en nous disant qu'au Kruger il fallait réserver son logement plusieurs mois à l'avance. Mais nous sommes hors week end, vacances scolaires, et coupe du monde. On se dit que ça devrait aller.
Je me perds à quelques kilomètres de l'entrée du Parc. Et nous arrivons à la barrière à 17h30. Le garde fait la grimace, nous dit qu'en juillet les camps ferment à 17h30!
Il me laisse me rendre à la réception, je négocie avec la dame, elle a un peu pitié, et m'explique qu'il reste un bungalow à Pretoriuskop, à 8km de là. Je prends. Ils appellent une escorte du camps qui vient nous chercher (genre les gros boulets). La nuit est tombée. Il n'y a pas un bruit et nous faisons en voiture les 10 km qui nous séparent du camp. Nous sommes impressionnés d'être dans cet endroit. L'ambiance est terrible. Le Kruger est un lieu qui en impose.
Le camp et le bungalow sont supers. Les huttes et les bungalows sont construits en cercle, et au milieu, des impalas viennent passer la nuit en sécurité. Ils s'en iront au petit matin, remplacés par les singes qui viennent faire les poubelles de la veille.
Ensuite, le reste n'est que longue promenade en voiture dans la jungle et la savane, avec au détour d'un virage la surprise de découvrir qui une rivière, qui un éléphant, qui une girafe... C'et magique. Et comble de tout: il n'y a presque personne dans le parc. On a eu de la chance, mais on avait visé juste.
Le soir, nous trouvons un bungalow au camp Olifant. Incroable vue à 100m au dessus de la rivière. Les éléphants viennent s'y abreuver au coucher du soleil. C'est à tomber par terre.
Le lendemain, nous sortons en milieu de matinée du Parc. On s'est levé à 5 heures pour optimiser nos chances de croiser des félins, mais rien, nada, que dalle, woualou,...Pas un lion, un léopard, un guépard, un characal, une hyène,... On a vu absolumment tout le reste, mais pas de félins.
Cela restera un grand regret. Pourtant, on s'est levé tôt, on est allé lentement, on a scruté, on a fait 25 heures de safari en tout entre le Kruger et le Pilanesberg. Mais bon, c'est justement cette incertitude qui fait la différence entre la sortie Safari et la sortie au Zoo. Donc, on fera mauvaise fortune bon coeur, et promis on ira à Vincennes à notre retour.
De toute manière, rien que pour les paysages, les silences (jamais je n'ai entendu de tels silences de ma vie), l'ambiance extrêmement mystérieuse du parc, cela valait le coup.
Nous avons ensuite pris la superbe route de la Blyde River Canyon. Les Three Rondavels. Sublimes, mais ça ne nous a pas beaucoup ému. Un peu de fatigue peut être.
Le lendemain, route interminable vers Santa-Lucia et son parc naturel. Grosse peur sur la route entre le poste frontière du Swaziland et le village de Pig's Peek. Première amende du voyage « pour arrêt intempestif au milieu de la chaussée » (en fait j'avais mis mon clignotant en centre ville, m'était rapproché du trottoir pour demander mon chemin). Peu d'entre vous pourront se targuer d'avoir été pénalisé par la police royale du Swaziland, moi oui!
Il paraît qu'on peut croiser des hyppopotames dans les rues de Santa Lucia (et pas les rose du delirium tremens). On vous dira ça.
  Al dia siguiente nos fuimos al Pilanesberg.
Es un parque creado en un viejo volcan de unos 20km de diametro, en el cual hay una reserva de animales. De cierto modo se puede decir que es artificial ya que hantenido que importar a los animales. Pero el lugar es tan vasto y es el habitat natural de los animales que cuesta decirse que es artificial.
El parque se visita en coche. No se puede salir de el. Asi que hemos pasado el dia en el coche a 20Km/h a la busqueda de 6000 mamiferos encerrados en el volcan. Una prueba antes de ver el historico parque Kruger. Rinoceroces, bufalos, zebras, girafas, elefantes, hipopotamos, antilopes....vemos a todos os animales excepto a los felinos. Lastima, los veremos en Kruger.
El Pilanesberg organiza visitas en el parque (con autobuses abiertos todo terreno con gente armada en caso de problema....) pero por desgracia los ninos/bebes estan prohibidos. Nos hubiese gustado hacer un circuito con ellos. Que adrenalina!
Al dia siguiente, nos pasamos todo el dia en el coche. Despues una despedida emotiva con Sandra, nos vamos hacia el Este del pais. Al mitico parque Kruger. Queremos dormir dentro el parque.
Las puertas cierran a las 18H y no hemos reservado nada. No sabemos si llegaremos a tiempo. Normalmente hay que reservar el alojamiento varios meses antes. Asi que ya veremos....como no estamos en fin de semana y ya se ha acabado la copa del mundo...veremos si tenemos suerte.
Me pierdo a varios kilometros antes de encontrar la entrada del parque. Al final llegamos a la barrera de la entrada a las 17H30. El guarda nos mira sorprendido y nos dice que en julio los campamentos donde nos tenemos que alojar cierran a las 17H30!!!.
Me deja ir a la recepcion, negocio con la recepcionista, creo que se apiada de nosotros, y me dice que queda un bungalow en el campamento de Petoriuskop a unos 8km de alli. Lo cogemos. Llaman y viene una escolta a buscarnos. Ya es de noche. No hay ni un ruido, hacemos los 10km que nos separan del campamento. Estamos impresionados de estar en ese lugar. El ambiente es terrible. El Kruger es un lugar que impone. El parque es grande como Holanda y debe de haber unos 200000 animales!
EL campamento y el bungalow son preciosos. Son bungalows tipicos de la region construido en circulo y en el medio hay antilopes que vienen a resguadecerse la noche de los depredadores. Se van por la manana y les remplazan los monos que vienen a ver que encuantran en las basuras del dia anterior.
Despues el resto no es mas que un largo paseo en coche a traves de la jungla y la selva (la savana) con la ilusion tras una curva de descubrir un rio, un elefante, una girafa....es magico. Il el colmo es que no hay casi gente en el parque. Esta vez hemos tenido suerte.
Por la noche, nos vamos a un nuevo bungalow en el campamento de Olifant. Hay unas vistas sublimes del rio que atraviesa la selva. Los elefantes y otros animales van a beber y a banarse o a atravesar el rio con la caida de la noche. La vista es impresionante corta la respiracion.
Al dia siguiente, salimos del parque a mediodia. Nos hemos levantado a las 5 horas de la manana para optimizar las oportunidades de poder ver a un felino, pero nada, no vemos ni uno, que lastima! Ni un leon, un leopardo, un guepardo, una hiena...Habremos visto todos los animales enumerados anteriormente pero no hemos visto ningun felino! Se nos quedara como una espinita clavada. Y por lo tanto, nos hemos levantado temprano, hemos conducido lentamente, hemos observado, hemos hecho unas 25 horas de safari entre el Kruger y el Pilanesberg. Pero bueno, esto es asi, es justamente la incertidumbre lo que hace la diferencia entre el safari y el zoo.
Recordare ademas de los animales, los paisajes, los silencios (nunca habia oido tales silencios en mi vida), el ambiente estremadamente misteriodo del parque, todo ello hace que valia la pena hacerlo.
Despues hemos cogido la super carretera del Byde River Canyon. Las vistas de las 3 Rondavels (es asi como llaman a las casas tipicas de Sudafrica). Sublimes, pero no nos han emocionado. Quizas debido al cansancio.
Al dia siguiente, camino de Santa Lucia y su parque natural. Decidimos entonces de atravesar el pais de Zwaziland para llegar a Santa Lucia. El Swaziland es un pequeno pais donde la esperanza de vida es de 40 anos debido a los estragos del Sida. Es un reino y dicen que su rey tiene 15 mujeres. Sus cuidadanos no hacen mas que pedir ser una provincia mas de SudAfrica. Nos ponen la primera multa del viaje debido a una parada intempestiva en medio de la calzada (en realidad me pare en un lado poniendo el intermitente para preguntar a un transeunte como llegar a un sitio). Enfin pocos de netre nosotros podran chulear de haber sido multado en Swaziland, yo si!
Parece ser que podemos cruzarnos en la calle de Santa Lucia con hipopotamos (y no precisamente los rosas del delirium tremens). Y si vas temprano a la playa te puedes cruzar con un leopardooooo. Ya os lo diremos.

Madagascar (Seconde partie et fin / Segunda parte y fin)

Après notre arrivée mouvementée sur l'Ile Sainte-Marie, nous nous sommes offert quelques jours de repos bien mérités.
Ballade en vélo dans l'Ile, puis sortie en bateau pour un safari baleine, et bullage intergalactique ont été nos activités pendant les trois jours sur place. 
 Le safari baleine a été ce qu'il faudra appeler un fiasco. La veille les trois autres familles de l'hôtel étaient sortis par mer calme, mais étaient revenus effrayées. Marcel (de mémoire), le propriétaire de l'hôtel a grandi avec les baleines, et nous racontait que gamin, il allait plonger avec elles en apnée , une espèce de Grand Bleu, mais version malgache quoi! Toujours est il, qu'il en a gardé une vraie connaissance de la bébête, et peut-être une légère inconscience du danger. Bref, ce jour là ils sont restés un peu trop longtemps et un peu trop près d'une baleine à bosse et de son baleineau, et la maman leur a mis une petite tarte dans le bateau avec la queue...
Entre notre souvenir de la traversée, et ce récit, on ne faisait pas les fiers...d'autant plus que au moment de sortir, nous nous rendons compte que la mer est pire que le jour où nous sommes arrivés, et le bateau plus petit.
Personnellement j'ai bien vu une baleine sauter entièrement hors de l'eau à quelques centaines de mètres, mais rien d'autre pendant toute la matinée. Mais entre nous soit dit, ce n'était pas notre préoccupation du moment, tant nous avons cru une fois de plus que nous n'allions pas survivre à cette aventure.
Au bout de deux heures, nous avons demandé grâce, et à finir la journée sur l'Île aux Nattes, à quelques miles de là.
Cette Ile est voisine de celle de Sainte-Marie, mais encore moins habitée. On n'en aura vu que la plage, une partie du lagon et un restaurant, mais c'est d'une beauté exceptionnelle. On vous joint quelques cartes postales que l'on a fait nous même sur place.
Au retour, nous aurons plus de chance, car la mer était plus calme, et une jeune baleine suivra la parallèle du bateau pendant dix minutes, et s'en approchera même à quelques mètres. Magnifique moment. La masse que représente cet animal impose vraiment le respect.
Marcel nous fait ensuite déposer à l'hotel, mais nous décidons d'improviser une ballade à pied en cette fin d'après midi. Nous essayons donc d'aller visiter le cimetière des pirates (Sainte-Marie était un refuge pour les navires de pirates il y a 2-3 siècles). Mais des habitants du chemin qui y mène ont un peu privatisé l'accès en montant une association bidon et essayent de nous racketter. Nouveau fiasco, car pour le principe nous refusons, et donc nous nous rabattons sur le centre ville. Nous en profitons pour aller acheter nos billets de bateau pour le lendemain matin afin de revenir sur Madagascar. Sur le chemin du retour, alors que la nuit tombait, nous nous prenons une averse tropicale sur le coin du nez, comme je n'avais jamais vu. Engueulade pour essayer de se souvenir qui avait décidé qu'il ne fallait pas acheter de poncho imperméable chez Décathlon avant de partir. Mariluz attrappe le premier taxi qui passe pour aller avec Pablo se refugier à l'hôtel. Le taxi est occupé et il ne reste qu'une place, donc je me retrouve tout seule, en train de marcher sous un déluge, trempé, et sûr que ce n'était pas moi qui avait dit non au poncho. Donc, pour ceux qui me connaissent,après cette journée très réussie, ca ruminait sec, genre soupe au lait qu'on a laissé trop longtemps sur le feu. Heureusement, une fois déposés les autres clients du taxi, Mariluz a eu la bonne idée de revenir me chercher.
En rentrant à l'hôtel, autre bonne surprise: on nous rend notre linge, que nous avions laissé à laver le premier jour, en vrac, ...et pas séché!!!
C'est donc une grande journée galère qui nous attend le lendemain, puisque nous devons voyager avec l'intégralité de notre linge humide.
Dans l'appréhension de la traversée, nous ne fermons quasimment pas l'oeil de la nuit.
Debout à 4 heures et demi. En s'habillant, nous découvrons, l'auteur des petits bruits que nous entendions depuis trois jours: un rat de plage d'une trentaine de centimètres, qui ne se presse même pas de partir lorque nous l'invectivons. Visiblement, c'est nous qui sommes chez lui! 
 Tras nuestra agitada llegada a la Isla de Sainte Marie, nos ofrecimos unos dias de descanso bien merecidos.

Paseo bici por el norte de la isla, paseo en barco para ver a las ballenas, paseos.... y nos hacer absolutamente nada han sido nuestros principales pasatiempos en la isla durante los tres dias que nos quedamos.
El paseo en barco para ver a las ballenas fue un verdadero fiasco. El dia anterior las tres familias que se encontraban en el hotel fueron a ver las ballenas y volvieron aterrados. Marcel (de memoria), el propietario del hotel ha crecido con las ballenas, y nos contaba que de nino iba a nadar con ellas. Vamos una especie de Grand Bleu pero en version Madagascar! Y por lo que cuenta parece ser que conoce muy bien a las ballenas pero no le ha quedado la nocion del peligro.
En breve, ese dia, se quedaron mucho tiempo y demasiado cerca de una ballena y de su bebe y por lo visto la madre les advirdio dandoles un colazo en el barco.... Ni que deciros que entre nuestra vivencia de la travesia en ferri y la historia del coletazo de la ballena nos fuimos a ver la ballenas con la mosca detras de la oreja sobretodo tras observar que que el mar empezaba a agitarse y que vamos a ir en un barco mas bien pequeno.
Personalmente, vi a una ballena saltar por encima del agua a unos cuantos metros, pero nada las en toda la manana. Pero para seros sincero no era lo que me preocupaba en ese momento, ya que el barco daba unos saltos afrontando las olas que pensabamos de nuevo que no ibamos a contaroslo.
Al cabo de dos horas, pedimos a Marcel, que nos lleve a la Isla de Nattes y dejar para mas tarde u otro dia la visita de las ballenas.
La isla de Nattes es la Isla pegada a la de Sainte Marie y que esta aun menos habitada que la de St Marie. No vimos gran cosa a parte de la playa, una parte del lagon, y el restaurante en el que comimos y donde por cierto nos cruzamos con una pareja de espanoles de la zona de cataluna. De echo os adjuntamos algunas fotos que parecen de postal.
De regreso al hotel, tenemos mas suerte, y nos encontramos con un mar mas sosegado y con una joven ballena que seguira paralelamente al barco durante varios minutos, llegando a acercarse al barco a varios metros. Momento magico. La masa que representa este animal es impresionante y merece todo mi respeto.
Marcel nos deja en el hotel, pero decidimos improvisar un paseo a pie para acabar la tarde. Intentamos entonces ir a ver el cementerio de los piratas (St Marie era un refugio para los barcos de los piratas de hace 2 a 3 siglos). Pero los habitantes de la zona que lleva al cementerio ha privatizado un poco el acceso creando una especie de pseudo asociacion e intentan asi sacar unas perrillas. Por principio nos oponemos y entonces decidimos ir a ver el centro de la cuidad. Aprovechamos para comprar los billetes del ferri que tenemos que coger de regreso a la peninsula . De regreso al hotel y ya casi anocheciendo (las 17H!) nos cayo un agua tropical de narices, como hacia buen tiempo no habia visto caer. Discutimos intentando recordar quien de los dos habia decidido que no habia que comprar el poncho chubasquero de Decathlon. Mariluz se lanza al primer coche que pasa por la carretera que resulto ser un taxi con pasajeros en su interior. Solo queda una plaza disponible asi que Mariluz y Pablo se van y yo me quedo solo andando bajo el diluvio, chopado hasta los huesos, y seguro de que no fui yo quien decidio de no comprar los ponchos!!!! Menos mal que despues de haber dejado a los pasajeros del taxi a Mariluz se le ocurrio volver a buscarme con el taxi.
Y nada mas llegar al hotel, otra buena sorpresa, nos devuelven la ropa que les dejamos para lavar el primer dia que llegamos en un monton y mojadaaaaa.
Ni os cuento el dia que nos espera al dia siguiente.
Pensando en la travesia de llegada a la isla no dormimos en toda la noche. Nos levantamos a las 4 horas y media de la manana. Y vistiendonos, descubrimos que el culpable de los ruiditos nocturnos que escuchabamos desde hace tres dias era un RATON de playa de unos trenta centimetros que ni siquiera se asusta al ver que lo habiamos visto. Muy seguro de si mismo se va tranquilamente. Por lo visto eramos nosotros sus huespedes.

  Départ bateau à 6 heures. Mer calme et retour tranquille. Ouf! Non! Pablo est tout de même malade et repeint mon pantalon et mon pull (vous savez ceux qui restaient portables après l'averse et la lessive pas terminée).
Nous quittons l'île, pour rejoindre un point pas trop éloigné: Mahambo. Annie nous a recommandé un petit hôtel situé dans une baie à une centaine de kilomètres de Tamatave.
Après deux heures de bus (et de Pablo malade encore et toujours), on nous dépose à l'embranchement du chemin de terre (3 km) qui mène à l'hôtel. Notre première marche, en charge complète, du voyage. Alors évidemment, cela valait sûrement le coup d'oeil. Depuis nous avons laissé du matériel derrière nous, mais à ce moment là le tableau était le suivant.
Mariluz: Pablo dans le porte bébé, un sac à dos de jour sur le ventre, et traînant son sac à dos – Trolley sur la piste.
Sébastien: un sac à dos de jour sur le ventre, le sac à dos trolley sur le dos, le sac de linge humide en bandoulière, le tout sur une tenue légèrement souillée par le voyage.
Honnêtement, ca sentait bon l'inexpérience à 10 kilomètres, et ce n'était pas possible d'aller très loin comme ça.
Premier coup de chance de la journée (euh...de la semaine??): à mi chemin, un 4x4 vient en sens inverse, et nous demande où l'on se rend. Les deux bonhommes décident de faire demi-tour et de nous déposer. Je crois qu'ils ont eu pitié de nous.
Nous sommes arrivés à la Pirogue (l'hôtel) en piteux état. L'endroit est à couper le soufle. La baie tout d'abord. Point de départ des pirogues d'un petit village de pêcheurs. L'hôtel ensuite. Totalement autonome (il produit son électricité, épure son eau de pluie, fabrique ses meubles, ses menuiseries, sa déco à base de minéraux,...).
Nous commençons par prendre un bon petit déjeuner. Ensuite, laver le linge et le faire sécher. Ensuite s'allèger. Nous refaisons un tri dans les bagages, et entre les livres, le pied d'appareil photos, quelques médicaments liquides, nous perdons d'un seul coup 3 kilos environ.
Une fois passées les urgences, et au vu du côté très éprouvant du voyage, de la réaction de Pablo à ces déplacements brutaux, nous décidons de couper dans le dur, et d'écourter notre circuit Malgache.
Nous n'irons pas sur la côte ouest, et resterons donc plus longtemps sur l'est du pays. Moins vite, en faisant des déplacements plus courts, et des pauses plus longues.
Nous passons donc trois jours sublimes dans cette baie, en étant les seuls clients de l'hôtel (sauf le dernier jour), et sans électricité, puisque le groupe principal a rendu l'âme à notre arrivée, mais au sec, et en étant bichonnés.
Nous nous levons tôt, accompagnons les pêcheurs à pied dans la barrière de corail, faisons de la photo, et laissons Pablo récupérer.
La pêche à pied (à cause de très fortes marées), a dépouillé le corail, et il n'y reste plus grand chose de vivant, hormis quelques oursins monstrueux et des langoustes inconscientes.
Sur la plage nous croisons un couple de Parisiens, avec leur deux enfants, dont un de l'age de Pablo. Ils terminent une aventure de six mois sur Madagascar. En vélo. Ils auront parcouru le sud, le centre et le nord Est de l'Ile. Ils avaient les étoiles dans les yeux, et ont été visiblement bouleversés par leur expérience. En tout cas, à l'aune de ce que nous on vivait, nous avons mesuré à quel point c'étaient de vrais aventuriers. Chapeau! Sincèrement, ça nous a vraiment touché cette rencontre.
Accessoirement, nous assistons au triomphe annoncé du football espagnol à Mahambo. Mariluz aurait bien aimé être à Madrid ou à Valencia pour quelques heures à ce moment là. On a aussi eu une pensée pour la famille aux Pays-bas...Sorry, it will be next time!
Nous quittons Mahambo au bout de trois jours, et tentons pour la première fois le taxi brousse.
La version Malgache est beaucoup plus confortable que le souvenir que j'en avais du Sénégal, puisque le quota d'une personne par siège est à peu près respecté. Donc, nous démarrons relativement tranquillement le voyage. Puis au bout de 15 kilomètres, nous nous arrêtons. Les roulements de l'essieu sont cassés. Il faut réparer. Avec du recul, je me dis que le chauffeur aussi était un aventurier. Il a démarré la réparation avec son cric. Et c'est tout! Au fur et à mesure que les autres véhicules passaient, il les arrêtaient pour leur demander s'ils avaient une clé de 20, un marteau, un tournevis, etc. Il a appelé la coopérative pour se faire envoyer par un autre taxi-brousse le roulement qu'il fallait....et lentement, patiemment, il progressait dans sa réparation.
Au bout de trois heures, nous avons décidé de le laisser vivre son aventure intérieure, et de faire demi-tour vers la Pirogue pour repousser notre départ vers Tamatave au lendemain.
Bernard, le propriétaire, nous voit revenir, rigole un grand coup, et décide pour nous consoler de nous offrir la suite de luxe qui n'était pas occupée. On a apprécié le geste et dégusté cette soirée (en fait on a bien fait vu le truc miteux qu'on a eu derrière). 
 El ferri sale a las 6 horas. El mar esta calmado asi que el regreso lo hicimos sin problemas. Uffff. Pero, no, Pablo sigue mareandose en el barco asi que ni os cuento como acabaron mi pantalon y sueter (ya sabeis lo unico que nos quedaba limpio y seco tras el diluvio y el servicio de lavanderia del hotel).

Dejamos la isla, para ir a otro punto no muy alejado: Mahambo. Annie nos habia recomendado un pequeno hotel situado en una bahia a unos kilometros de Tamatave.
Tras dos horas en minibus (y Pablo una y otra vez vomitando), nos bajamos en la interseccion de un camino de tierra (3km) que lleva al hotel. Nuestra primera caminata, cargados al completo, del viaje. Tendriais que habernos visto. Desde ese dia hemos dejado parte de nuestro material peroe se dia nos encontramos tal como os lo describo.
Mariluz: con Pablo en la espalda con el porta bebes, su mochila pequena sobre el pecho y arrastrando la mochila con ruedas de 15KG sobre la carretera de tierra roja.
Sébastien: mi mochila pequena sobre el pecho, la mochila de 18KG en la espalda, la bolsa con la ropa humeda cruzada en el pecho y todo ello sobre una ropa mojada tras los mareos de Pablo. Sinceramente no habia 3km que hacer sino mas bien unos 10km y tal comoestabamos de cargados no habriamos llegado nunca.
Por suerte, a mitad camino, un 4x4 que venia de cara se apiada de nosotros y nos pregunta donde vamos. Gracias a dios que los dos hombres deciden de dar media vuelta y llevarnos al hotel.
Llegamos por fin al hotel la Piragua en un penoso estado. El lugar es precioso. Sobretodo la bahia. Punto de salida de las piraguas de un pequeno pueblo de pescadores. El hotel tambien es muy agradable. Totalmente autonomo (poduce su electricidad, depura su agua de lluvia, fabrica sus muebles, su décoracion constituida a base de piedras de minerales, la comida (mermelada etc...)
Comenzamos tomando un buen desayuno. Despues nos ocupamos de la ropa...lavarla y secarla. Y despues descargarnos de parte de nuestra mercancia. Volveremos a revisar nuestras mochilas y dejando unos libros el tripode de la camara y algunos medicamentos liquidos, dejamos unos 3kg mas o menos.
Tras haber gestionado las primeras prioridades de la llegada y en vista de la dificultad del viaje y de la carretera, de la reaccion de Pablo a los desplazamientos brutales, decidimos reorganizar nuestro circuito y de cortarlo y desviarlo segun el plan inicial.
No iremos a la costa Oeste y nos quedaremos mas tiempo en la zona Este del pais. Nos desplazaremos mas despacio y haremos viajes mas cortos con largas pausas en cada etapa.
Pasamos 3 dias geniales en esta bahia, siendo los unicos clientes del hotel (excepto el ultimo dia), y sin electricidad, ya que el grupo principal dejo de funcionar a nuestra llegada, pero estabamos secos y en buenas manos.
Nos levantamos temprano, acompanamos a los pescadores a pied hasta la barrera de coral, haciamos fotos y dejamos que Pablo descansara y se recuperara.
La pesca a pie (gracias a las fuertes mareas), ha dejado el coral sin vida, no queda gran cosa, a parte de los erizos de mar monstruosos y de langostas inconscientes.
Paseando por la playa nos cruzamos con una pareja de Parisinos, con sus dos hijos, uno de la misma edad que Pablo. Estaban finalizanso su viaje de 6 meses en Madagascar. En bici. Han recorrido el sur, el centro y el norte de la isla. Estaban muy felices y visiblemente muy impactados con su experiencia. Y en vista de lo que estabamos viviendo os aseguro que son unos verdaderos aventureros. Bravo! Mucho respeto! Estuvimos encantados de conocerlos. Ademas tuvimos el placer de ver la final del mundial con Gregory.
Si vimos la final del mundial en el hotel en Mahambo (Mariluz se nego a viajar ese dia) y asistimos al triunfo del equipo espanollllll!!!!!! A Mariluz le hubiese gustado tanto compartir esos momentos con su familia y amigos en Valencia o Madrid. Tambien pensamos en la familia que tenemos en Holanda...Amparo, Geert, Lola y la peque MariSol. Sorry it will be next time! Besos.
Le départ / El inicio
Quelques minutes après / algunos minutillos despues
Dejamos Mahambo al cabo de tres dias y probamos por la primera vez lo que era el « taxi brousse » equivalente del autobus pero que es un furgobus en realidad.
El furgoBus de Madagascar es mucho mas confortable que los recuerdos que tengo del furgobus del Senegal, ya que la cuota de gente por asiento es mas o menos respetada. Asi pues, comenzamos relativamente tranquilos el viaje. Y tras 15 km, nos paramos. El rotulo de una de las ruedas se rompio. Hay que repararlo. Pensandolo bien, el conductor tambien era un aventurero. Comenzo reparando el rotulo con el gato del coche. Y eso es todo! Segun iban pasando los coches los iba parando y preguntando si le podian prestar una llave, un martillo, un destornillador,etc...llamo a su cooperativa para ver si otro furgobus podia llevarle lo necesario para la reparacion....y poco a poco, tranquilamente, progresaba en la reparacion. Mientras tanto todos los pasajeros esperabamos en medio de la carretera.
Al cabo de tres horas, y en vista de que a las 18H es noche cerrada, decidimos hacer marcha a tras y regresar a nuestro punto de salida la Piragua y por lo tanto posponer nuestro viaje a Tamatave para el dia siguiente.
Ni os imaginais la cara de Bernard, el proprietario de la Piragua, cuando nos vio llegar tras haber cogido otro furgobus de regreso y haber andado unos 10km. Se destornillaba de risa, y para consuelo nos propuso alojarnos en la suite de lujo. Asi que aprovechamos a tope de la estancia.
Spécial dédicace des pompiers de Tamatave à mes copains pinpon Trznadel und Vogt
 Le lendemain, re-taxi brousse. Et cette fois ci nous arrivons à Tamatave sans encombre. Nous passons saluer Annie, lui dire que nous sommes vivants, et décidons de rester 2 jours, avant de filer vers le canal des Pangalanes.


Re taxi-brousse. Puis vingt kilomètres de piste en taxi. Puis arrivés à la rivière hurlements, sifflements, grandes gestuelles pour que l'hôtel, qui se trouve sur l'autre rive, envoie le bateau nous chercher.
L'hôtel est lui aussi en rade de groupe électrogène, mais nous décidons de rester trois jours quand même. Il est situé sur la bande de quelques dizaines de mètres entre la mer (impressionnante à cet endroit) et le canal. Nous sommes encore une fois les seuls clients. Dure saison touristique pour Madagascar.
Ce canal a été creusé par les Français (en employant quelques dizaines de milliers de coolies chinois, dont une grande partie y a laissé la peau tant le paludisme fait de ravages dans la zone) et relie les différents lacs présents afin de permettre une navigation calme sur cette côte où la mer est dure (je crois l'avoir déjà dit non?).
C'est une zone semi-marécageuse très paisible. Si on en enlève les palmiers et les araignées de 10 centimètres de diamètres, on pourrait dire que cela me rappelle ma jolie Brière, et à Mariluz son Albufera Valenciana.
Nous alternerons ballade à pied dans les villages alentours, et en bateau pour la journée, jusqu'au lac d'Ampisabe (??).
La remontée du canal restera un souvenir sublime. Quel calme. Quel silence. Là encore, comme nous le disait Jacky, le propriétaire de l'hôtel, pour qu'un poisson remonte le canal en restant en vie, il faut qu'il soit sacrémment bon! Les pêcheurs ont installés des barrages et des pièges à poissons tous les 100-200 mètres. Il ne reste plus rien à prendre. Il ne leur reste plus qu'à se tourner vers la mer, qui se laisse moins facilement piller, et qui, à mon avis doit faire payer un tribut plus lourd (je crois qu'à la fin de ce blog on aura compris que la mer est mauvaise sur cette côte).
La végétation est extrêmement changeante, et au bout d'une heure et demie, nous débouchons sur le lac. Pas un bruit. Pas un mouvement. Sur l'autre rive, le village de xxx. Plage de sable blanc. Petit restaurant sur la plage. Nous y dévorons la meilleure omelette de notre vie (je n'éxagère pas, ce n'est pas mon genre!). Pablo se fait des copains sur la plage, et en fin d'après-midi nous repartons tranquillement d'où nous sommes venus.
Il nous reste 4 jours à passer sur Madagascar. Nous n'avons plus le temps d'aller dans beaucoup d'endroits. Nous optons donc pour Moramango, 2 jours, afin de profiter du parc d'Andasibe.
Taxi brousse, petites peurs en montagne, Mariluz et Pablo malades, puis arrivée sur Moramango. Jacky nous a donné une adresse: «Chez Gérard». « c'est rustique, mais on y mange très bien! ».
Nous testons le cyclo-pousse pour nous y rendre. C'est à environ 1 km du centre. Le garçon qui pédale devrait s'essayer au tour de France, parce que l'effort est impressionnant.
La cour de notre hôtel à Moramango
Nous visitons les chambres dégueulasses de chez Gérard et décidons que non, nous n'allions pas rester dans ce taudis.
Nous nous dégottons une petite chambre tout confort dans le centre, et décidons de rester là aussi trois jours, pour faire la lessive, visiter un peu Moramango, et passer une journée dans le parc d'Andasibe.
Rien de particulier à noter sur ces trois jours,... sauf que nous avons décidé d'annuler l'activité principale qui justifiait notre présence en ce lieu: la visite du parc.
Nous sommes montés dans le taxi-brousse, mais au bout d'une heure, nous étions 35 dans l'équivalent d'un mini bus tout pourri pour 15. Les gens continuaient à monter. A un moment on m'a demandé si on pouvait asseoir un petit grand-père sur mes genoux. J'ai dit non, et on a décidé de partir. Routard oui. Mais dans la dignité.
Le lendemain nous sommes repartis pour Antananarive pour la journée, avant de prendre l'avion pour Maurice où nous pourrions reprendre le cours de notre billet d'avion Tour du Monde.
Nous sommes restés un jour à Mahébourg, avons gouté à la tranquillité de la ville, fait un peu de photo, et organisé l'arrivée sur Johannesbourg.

Puisque l'étape suivante, c'est l'Afrique du Sud: le grand tour d'honneur de Mariluz dans le pays conquis.
El Ritz de Tamatave (pensamos que era un hotel, pero era un cine abandonado parece)
Al dia siguiente, re furgobus. Y esta vez llegamos sin problema a Tamatave. Pasamos a saludar a Annie, decirle que estamos vivos tras la travesia en ferri y decidimos quedarnos 2 dias antes e irnos al canal de Pangalanes.
De nuevo cogemos el furgobus. Despues unos 20 kilometros de carretera sin asfaltar en taxi. Y tras llegar al rio gritamos, silvamos, hacemos gestos para que el hotel que se encontraba en la otra parte del rio nos vea y vengan a buscarnos en barca.
Cual fue nuestra sorpresa cuando una vez en el hotel nos informan que No tenian electricidad! Decidimos quedarnos de todos los modos....Esta situado en un banco de arena de varios metros entre el mar (impresionante en este lugar) y el rio, canal. Una vez mas somos los unicos clientes del hotel. Mala epoca turistica para Madagascar.
El canal fue escavado por los franceses (empleando varias decenas de miles de chinos, de los cuales una gran parte dejaron su piel debido a la malaria....ni que deciros que la zona este de Madagascar esta llena de mosquitos que transmiten la malaria). El canal permite de unir diferentes lagos de la zona con el fin de permitir una navegacion tranquila sobre esta costa en la que el mar tiene mucha fuerza (creçooque eso os queda claro, no?).
Es una zona semi pantanosa muy apacible. Si quitamos las palmeras y las aranas de 10 centimetros de diametro, podriamos decir que el lugar me recuerda o a la Briere en Bretana o como diria Mariluz a su Albufera en Valencia. Tambien llaman a la zona la franja de las serpientes.....ahhhh.
Altenamos paseos a pie por los pueblos de los alrededores y paseo en barca durante un dia hasta llegar al lago de Ampisabe (??). El paseo por el canal se me quedara como uno de los mejores recuerdos. Que tranquilidad. Que silencio. Que atardeceres. Que belleza. Como nos decia Jacky, el proprietario del hotel, para que un pez remonte el canal con vida, tiene que producirse un milagro!
Los pescadores han instalado a lo largo del canal presas cada 100-200 metros para que los peces. No queda practicamene nada que pescar. Solo les queda el mar en el cual es mas complicado pescar.
La vegetacion cambia constantemente y al cabo de una hora y media de travesia, llegamos a un lago. Ni un solo ruido, ni una ola, nada...Ningun movimiento. Enfrente de donde estabamos hay un pueblo. Playa de arena blanca. Pequeno restaurante sobre la playa del rio. Nos comemos la mejor tortilla de vegetales de nuestra vida (y no exagero, no es mi estilo). Pablo se pone a jugar con unos ninos sobre la playa, y regresamos al atardecer al hotel.
Solo nos quedan 4 dias en Madagascar. Asi que decidimos ir a Moramango a pasar dos dias para ir al parque de Andasibe, selva primitiva con lemures.
Asi que cogemos de nuevo el furgobus, pasamos algun que otro susto en la montana, Mariluz y Pablo mareados (ya que el trayecto esta lleno de curvas) y llegada a Moramango. Jacky nos habia dado una buena direccion donde alojarnos « Chez Gérard ». Nos dijo « es rustico pero se come bien !» T brousse, petites peurs en montagne, Mariluz et Pablo malades, puis arrivée sur Moramango. Jacky nous a donné une adresse: «Chez Gérard».
Cogemos un ciclo carreta (como en Asia) chez Gérard esta a 1 km del centro. El chico que nos llevo deberia de intentar con el Tour de Francia por que el esfuerzo que hay que hacer es enorme.
Visitamos las habitaciones asquerosas de chez Gérard y decidimos irnos, no ibamos a quedarnos en ese lugar. Finalmente encontramos habitacion en otro sitio y nos quedamos en un hotel confortable en el centro de la cuidad para lavar la ropa y ver Moramango y pasar un dia en el parque de Andasibe. Nada que senalar durante esos tres dias....visitamos la cuidad, el mercado, etc...excepto que al final decidimos anular nuestra visita al parque.
Carniceria en Moramango
Llegamos a la estacion donde habia que coger el furgobus, pero al cabo de una hora de estar sentado, con un calor insoportable, Pablo llorando...eramos 35 personas en lugar de los 15 previstos, en un furgobus completamente reconstruido (el techo con una lamina de madera, los asientos sujetos con alambres, una sola puerta trasera para optimizar un maximo de asientos, una barra en el pasillo para hacer mas plazas.) Y la gente contuaba a subir. Aun momento me han preguntado si podia coger en brazos a un abuelo. Dije que no. Trotamundos si pero con dignidad.
Al dia siguiente nos fuimos a Antananarive a pasar el dia antes de coger el avion de regreso a la Isla Mauricio.
Nos quedamos un dia en Mahebourg (costa Este de Mauricio) y aprovechamos de la tranquilidad de la cuidad, hicimos algunas fotos del centro de la cuidad y del mercado y organizamos nuestra llegada a Johanesburgo.
Ya que la proxima etapa es SudAfrica: Mariluz va a poder hacer un tour en un pais conquistado por los espanoles!