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mercredi 1 décembre 2010

Hong-Kong


Après l'Indonésie, nous avions prévu de faire une courte halte à Hong-Kong. Trois jours pour découvrir la ville mythique.
A l'arrivée, aéroport ultra-moderne. Le chauffeur de taxi, rigolard, nous détaille son « pays » en nous amenant sur l'ile principale. Il nous dit de faire attention au petit si nous allons en Chine. Ca ressemble à un avertissement de mauvais film, mais il a l'air sérieux. Nous n'avions pas prévu de passer la frontière de toute façon, mais là c'est radical: nous décidons de ne pas y aller.
Il nous dépose à l'hotel. Accueil un peu froid. La première chose qui nous choque, c'est la chaleur, étouffante et orageuse. D'ailleurs, des orages on en aura plus que notre dose pendant ces trois jours.
Les paysages de tours immenses et fines sur ces iles à perte de vue, nous rapproche de l'image toute faite que nous avions de cet endroit. Ce n'est pas très beau à vrai dire, juste surprenant. Ce qui l'est encore plus, c'est de voir des échafaudages sur toute la hauteur des façades de ces tours (40 étages fréquemment)...en bambou. Je sais, c'est une déformation professionnelle, mais ca m'a vraiment laissé pantois. Je me demande encore si il y a des notes de calcul, des bureau de contrôle qui ont les c.... de vérifier tout ça!!!!
Nous quittons de suite l'hôtel pour une première promenade en ville. Et c'est un spectacle surprenant qui nous attend. La ville est une ruche à ciel ouvert. Certaines parties du territoire atteignent des densités de 30.000 Habitants par Km2!! On dirait un centre commercial étendu à toute la surface. Travail, argent, consommation. Le cycle est couvert et fermé sur lui-même. A-t-il du sens? J'en doute. Signe patent, presque personne ne lit dans la rue. Pas ou peu de librairies, de cinémas. De temples. Bref de tout ce qui habituellement signale une vie intérieure, culturelle ou spirituelle.
De la consommation matérielle pure. Toutes les rencontres que nous faisons sont obsédées par l'entreprise, la création de richesses, le coût des choses, etc...Et pas grand chose d'autre. Bien sûr je ne veux pas juger toute une population sur trois jours de présence, mais rarement la sensation n'aura été si forte.
D'ailleurs, je serai assez mal placé pour critiquer, puisque la première chose que j'ai fait cela a été de me mettre à la recherche d'un Ipad dans ce pays où les produits Apple sont les moins chers au monde...Charité bien ordonnée commençant par soi-même, il convenait de se l'avouer! Et comme je l'ai trouvé, je leur ai pardonné bien vite à nos amis de Hong-Kong!
Nous reprenons l'escalator de près d'un kilomètre de long pour rentrer à l'hotel, en fait ce sont de multiples portions qui jointes bout à bout font un petit kilomètre (Mes bons amis Fabrice et Gérard, ne faites donc pas de cauchemars sur la maintenance!)
Le lendemain, je me lève très tôt. 5 heures. Le décalage horaitre fait son oeuvre.
Le temps de discuter au pied de l'immeuble avec deux français ivres morts qui rentrent de discothèque, de refuser poliment une invitation dans l'ascenseur à passer la fin de la nuit avec un russe et trois jolies filles qu'il ramène de sa soirée, et je décide d'aller prendre une douche froide. Visiblement il y a une vie nocturne à Hong-Kong!
Nous nous rendons ensuite au parc-zoo d'Hong-Kong. Une superbe volière de 3.000m2 en plein centre ville. Magnifique. Une bulle d'oxygène dans cette mer de béton.
Et partout des panneaux d'interdiction: de fumer, de marcher ça ou là, de cracher, de se moucher de telle ou telle manière (si, si!), de s'asseoir à telle place,...la liste est sans fin. Cela donne un côté ultra policé et étouffant à l'espace urbain. Certes c'est propre, mais les degrés de liberté sont inexistants.
La soirée est passée sur la fameuse promenade des stars. Recueil de statues et d'empreintes des vedettes Hong-Kongaises sur fond de Skyline sur la rive opposée. Sympathique, mais sans plus. Le temps de faire quelques photos et de mettre une volée à Bruce Lee et nous rentrons. Un peu déçu qu'on ne nous ait pas réservé un carré de béton frais pour déposer notre trace. L'accueil n'est plus ce qu'il était!
Le lendemain, nous décidons de prendre l'air et de nous rendre à Aberdeen, le port de pêche, ses sampans, et ses jonques. Le bus nous y dépose en quelques minutes, tant la cité est concentrée. Impressionnante criée. Partout des bacs avec des poissons et des crustacés inconnus, des tuyaux qui plongent dans l'eau du port et pompent de l'eau de mer pour alimenter en permanence ces aquariums de plastique. L'activité est frénétique. Partout des types qui trimballent des caisses, qui crient. Entre ce marché et la pluie qui tombe, on peut carrément dire que la Bretagne se la joue petit bras. On comprend mieux le nom d'Aberdeen pour ce quartier.
La soirée est passée dans le quartier de l'électronique: Kowloon. Des centres commerciaux, des centres commerciaux, et des panneaux lumineux (promis, je ferais mon rapport à mon supérieur à mon retour sur tout ce que j'y ai vu).
Le jour suivant, nous prenons le funiculaire qui nous dépose au sommet du Peak, le sommet qui domine l'île principale. Des escalators partout. Des touristes. Des boutiques. Et une vue sympathique sur la ville. Mais franchement rien d'extraordinaire. Le temps de remettre une branlée à Bruce Lee et nous repartons à l'hotel.
En bref, vous l'aurez compris, même si nous n'avons aucun regret d'être passés à Hong-Kong, au-delà du choc visuel, de cette concentration de modernisme sur une surface si petite, on ne peut pas dire que nous ayons été touchés par cet endroit. Le Japon se profilait juste derrière, et pour être très francs, on était très pressés de quitter cette ville pour continuer à s'émerveiller ailleurs.
Adios Hong-Kong donc, et Konichiwa le Japon.

lundi 6 septembre 2010

Indonésie


Départ de Johannesbourg vers midi. 13h00 de vol jusqu'à Hong-kong. 2h d'escale. Puis 4h30 jusqu'à Djakarta. C'était le vol le plus long de notre tour du monde. Celui que l'on appréhendait un peu, a juste titre d'ailleurs, puisque le Pablo a pleuré pendant les 13 h00 du premier vol, puis s'est effondré pendant le deuxième (comment ça un gros plan galère, je ne vois pas ce que vous voulez dire!).
Deux jours à Djakarta, histoire de sentir l'ambiance. Sentir est le mot, car nous n'avions jamais vu autant de voitures et de scooters de notre vie, ni un tel nuage de pollution autour d'une ville. Comment dire? C'est un peu comme si sur un cercle de 40 km de diamètre il y avait le trafic routier du rond point de l'Etoile un jour de pluie à Paris (là du coup je les sens moins nombreux les volontaires pour aller à Djakarta!).

En bref, vous aurez compris que l'on ne s'y est pas beaucoup plu. Ce qui n'a pas du tout été la même chanson que dans la ville suivante, Yogyakarta.
Le Kraton, le palais du Sultan de Yogyakarta
Cette ville est située au centre de l'île de Java. Nous avons attrapé un train de voyageurs a 6h00 du matin. Vision surprenante sur le quai, d'un train passant à toute allure, et sur le toit duquel plusieurs centaines de personnes s'étaient installée pour voyager (gratuitement j'espère). 8h00 de train, a travers la campagne, les champs de riz, les rues en cours de décoration pour la fête nationale, le 17 aout. Très sympa. Arrivée dans un Hotel agréable, en plein centre ville de Yogyakarta. Marchandage habituel avec les chauffeurs de taxi de la gare, puis repos. C'est a ce moment la que Pablo a commencé à se détendre.
Le Palais de l'eau
Spéciale dédicace au cousin Aitor, né ce jour là...
Nous y avons séjourné une semaine, et on ne s'y est pas ennuyé une minute: palais du sultan, temple de Borobudur a l'aube, temple de Prambanan, palais des eaux, massages, parc d'attraction pour enfants, découverte de la gastronomie locale, ballades en cyclo-pousse dans les rues de la ville palais. Un petit régal.
Borobudur à l'aube
Petit point pas négligeable non plus, la présence de touristes, si elle existe, n'est pas massive, contrairement à ce que nous verrons derrière à Bali. Cependant, la première fois Que nous sommes entrés dans un restaurant, et que nous avons découvert ébahis, qu'absolument toutes les personnes a table étaient des touristes, et qu'elles avaient de surcroit le même guide que nous sous le bras (le Lonely Planet), on a bien rigole, puis on s'est dit qu'il fallait vraiment qu'on sorte le nez de notre guide!
Temple de Prambanan

L'avant-dernier jour nous avons croisé un jeune couple de compatriotes espagnols, Veronica y David (souvenez vous: depuis les prestations croisées de nos deux équipes pendant le dernier Mondial, je suis Espagnol!). Rencontre très sympa. On espère bien les revoir si on passe sur Madrid!

ensuite, nous avons filé rejoindre nos amis de Marseille, Muriel, Roger, Thibault et Marie-Eve, à Bali.

Bon sang, que ça a été sympa de les croiser. Merci a eux pour l'approvisionnement en bouquins, pour les supers restaurants sur places, pour ces moments de pur repos autour de la piscine.
Petit temple à Kuta
Petit message personnel à la deuxième personne que je devais croiser la-bas, qui se reconnaitra: Gégé, t'es qu'un gros nul. Tu peux pas répondre a temps à tes mails? Tu en seras quitte pour un repas a notre retour.
Une pub pour Axe? Non, un échauffement pour le surf!!

Sinon, le sud de Bali, n'y allez pas, c'est une arnaque. Vous avez la même chose à Benidorm, sans les 20 heures d'avion. Le tourisme de masse a débarqué en force dans ce coin de l'île: on sent que une grande majorité des gens y viennent pour la bière et les fringues pas chères, et ça fait mal au ventre. La nuit y est tres agitée, et cela doit etre l'equivalent d'un Ibiza dans les annees 70...Il y a encore quelques petits temples magnifiques coincés entre deux boutiques de Tee-shirt Bintang (la bière locale), mais globalement le coin y a perdu son âme, qui s'en est allée vers le nord de l'île, ou nous avons décidé de nous rendre en deuxième semaine Balinaise.
Vue de notre chambre à Cabu Carik
Ne me demandez pas comment nous avons trouvé l'hôtel suivant, parceque on ne s'en souvient absolument pas. Toujours est il que c'est le site le plus incroyable dans lequel il nous a été donné de dormir. Amlapura est le nom du village voisin, mais il faut encore rouler un gros quart d'heure dans les routes de campagne pour y arriver. 5 jours d'un intense repos dans cette petite guest-room de deux chambres (dont une deuxième vide la plupart du temps). On n'a pas été très embêtés par les voisins pendant ce séjour. Le bungalow est situe sur un flan de colline et vous projette à perte de vue des cultures de riz en escalier. En contrebas, se trouve Tirta Ganga, et son palais des eaux magiques. Un temple, dont les prières psalmodiées toute la journée remontaient a nos oreilles comme une berceuse. Superbe contact avec les habitants du village voisin, avec les gamins, avec les paysans lors de ballades dans les rizières.
Plus belle la vie!
Le seul point noir du séjour aura été la visite du temple mère, à Besakih. Magnifique édifice, offert aux marchands du temple, arnaqueurs et autres "hawkers" de tous poils. Un peu le Mont-St.-Michel, dans la jungle balinaise. Quel dommage!
Besakih
Tirta Ganga
Derrière, nous avons decidé de retourner sur la côte, dans une petite station familiale, Sanur, afin de profiter de nos dernières séance de plage avant le mois de novembre (je sais, je sais, vous vous dites, "la vie est injuste, et comment peut on priver comme cela une famille de plage pendant deux mois et demi?... Etc,etc." 
Enterrement à Sanur
 
Premier grimper de cocotier à Sanur
Je vous remercie de votre compassion, mais je n'en veux pas. Le choix, difficile que nous avons fait de nous priver de plage en septembre et en octobre, est un choix assumé. Nous ne sommes pas des cigales nous Mossieur! On a signe pour en baver, et on aime ça! :-)

Afrique du Sud (deuxième partie)

Bon, après avoir reçu de nombreux mails d'engueulade, il était temps de mettre quelque peu ce blog à jour. A mon amie Isabelle qui me demandait si nous avions un problème technique, j'ai répondu: "la flemme, ca compte comme problème technique??". Pour rattraper le retard, je vais y aller un peu au pas de charge.  De toute façon, la fin de l'Afrique du Sud a été si serrée que nous n'avons pu que voir les étapes de très loin.
Nous vous avions laissé à notre arrivée à Santa-Lucia. Jolie petite ville coincée entre une rivière, un marécage et la mer. Quelques pâtés de maison. Ambiance à mi-chemin entre Sprinbreak américain, et petits week-end en famille pour admirer la faune. 
La faune parlons-en...C'est tout de même une des rares villes où l'on peut facilement croiser un hippopotame à deux heures du matin dans la rue, un guépard à l'aube sur la plage, et des crocodiles à toutes heures de la journée. On comprend mieux l'interdiction de vendre de l'alcool après cinq heures du soir. Autant éviter de sortir de sa voiture en rentrant de boite de nuit légèrement éméché. Ça doit faire son petit effet de se retrouver nez à nez avec les bébêtes!!!

De Santa Lucia, nous avons filé vers Cintsa, pas très loin de l'endroit où notre bonne équipe de France a fait grève quelques semaines plus tôt. De toute façon, depuis cet épisode yé souis espanol aux yeux des Sud-Africains,  c'est plus glorieux. 
On se perd en route, et passons parmi les plus beaux paysages qu'il nous ait été donné de voir depuis le départ, la région de Umtata. Un joyeux mélange entre le Mali, la Toscane et la Mongolie. Des bergers africains à cheval, des routes de collines sans fin, un coucher de soleil avec un sfumato digne de la Joconde. On a adooooré...et on est des gros imbéciles de ne pas avoir pris le temps de faire des photos!

A l'arrivée, tard dans la soirée, superbe Backpacker. Superbe ambiance. On nous a gardé un plat de spaghetti bolognèse au chaud, une bonne bière, et des grands sourires. Je recommande l'adresse à tous les routards. Pas le temps de s'arrêter malheureusement, car le temps est compté pour arriver à Cape Town.
La vue depuis la salle de petit déjeuner du Buccaners Backpacker
Nous avons ensuite mis le Cap sur Plettenberg bay et sur la Garden Road. Jolie vue. Backpacker avec une sale ambiance. Rien de spécial. La Garden Road avec laquelle tout le monde nous bassine, nous déçoit amplement. De belles baies, mais rien à voir avec les étendues de la région d'Umtata.
Notre Backpacker et Table Mountain
En caisse de Coca Cola pour la World Cup
Hommage de Cape Town au champion
Et enfin, dernière étape, Cape Town. Raison de tous nos soucis en Afrique du Sud. Initialement, nous avions exclu de nous y rendre. Cela faisait un voyage en voiture trop long. Tout le monde nous est tombé dessus en nous expliquant que c'était une hérésie de ne pas y passer. Puis nous avons trouvé un vol peu onéreux entre Cape Town et Johannesbourg, ce qui nous permettait de limiter un peu la casse et de reboucher notre périple avec un peu moins de km à rouler. Total: 4.000 km de route (pas toujours bonne) en 13 jours... C'était pénible pour le conducteur. Pour sa voisine. Mais encore beaucoup plus pour le bébé qui était derrière! Autant dire que le Pablo nous l'a fait payer cash dans la dernière semaine Africaine.
Que dire sur Cape Town? On y rentre en passant à côté d'un township de 12km de long. Ensuite, c'est superbe. La ville est en ébullition et rappelle le Madrid des années Almodovar. Ça bouge dans tous les sens, c est jeune, créatif, festif, cosmopolite... Sans conteste une ville du futur. Apparemment la fête qu'a été cette ville pendant le mondial restera dans les mémoires de ses habitants. 
Looking for Nemo à l'aquarium de Cape Town
Même si on a pu y passer que très peu de temps, on s'y est beaucoup, beaucoup plu: Table Mountain, l'aquarium, long street,... Il est évident que nous reviendrons ici, dans de meilleures conditions, avec du temps, et en étant reposés. Car autant être francs, nous avons fini l'AfSud sur les rotules, physiquement et nerveusement.
Edu, mira que ranita!
De là notre décision de simplifier les séjours a venir et de ne faire que des étapes de 5 jours environ, pour que Pablo puisse récupérer et trouver une certaine forme de routine dans les villes où nous passerons. Nous verrons moins de choses, mais dans de meilleures conditions. Ça nous aura pris du temps pour trouver le bon compromis, mais depuis cela fonctionne très bien.
Bizarre bizarre!

Long street
Qu'est ce qui nous restera de l'Afrique du Sud? Des images inoubliables de Dame Nature. Des contrastes, des inégalités insupportables. Cette sensation d'être à mi-chemin entre l'Afrique, les Pays-bas et l'Angleterre. Mais avant tout, l'impression que ce pays se construit, et qu'il a un avenir incroyable devant lui. Cependant, malgré l incroyable mutation qui s'opère depuis que Mandela a quitté Robben Island en 1994, le mélange des deux sociétés qui cohabitaient n'en n'est qu'à ses balbutiements, et on devine qu'il faut plusieurs décennies, voire peut-être un siècle avant d'y voir une société réellement homogène. 
Long street
Vu d'où on partait, c'est normal. Mais ce qui est important ici, c est que l on sente le mouvement du pays entier. A visiter sans aucun doute, mais avec du temps (trois semaines au moins).

mercredi 4 août 2010

Afrique du Sud (Première partie / primera parte)

Nous arrivons en soirée à Johannesbourg. On nous a tellement rabattu les oreilles avec les problèmes de sécurité sur cette ville, que nous faisons attention à tout et sommes un peu tendus.
Nous sommes joyeux d'être ici.
Madagascar aura été une très belle expérience, mais les transports nous ont épuisés. Nous savons qu'ici le tourisme est plus facile.
Notre contact, Rob, tenancier d'un backpackers à proximité de l'aéroport, vient nous chercher immédiatement. Ambiance cool dans son auberge. Lui-même ressembe à un grand adolescent resté bloqué sur Pink Floyd. Il est marié à une Sud Africaine et vit ici depuis 13 ans. Le garçon est très sympa.
Nous avons une grande chambre pour nous trois, tout le reste est commun avec les autres routards. Ils sont peu à vrai dire. Rob nous explique que pendant la coupe du monde, il y a eu jusqu'à 40 personnes en même temps, mais aujourd'hui nous ne sommes que sept (y compris nous trois). Quarante, ça fait beaucoup Rob pour une grande maison familiale quand même! 
 Llegamos sobre las 18H30 a Johanesburgo tras 4H de vuelo desde Mauricio. Nous han hablado tanto de los problemas de seguridad de esta cuidad que cuando llegamos intentamos tener cuidado con todo y estamos un poco tensos. Estamos contentos de estar aqui.
Madagascar ha sido una muy bonita experiencia, pero los transportes y el tiempo que se pasa en ellos nos han agotado. Savemos que aqui hacer turismo es mas sencillo.
Nuestro contacto es Rob, que tiene un albergue de jovenes cerca del aeropuerto para trotamundos, y viene a buscarnos inmediatamente tras haberle llamado por telefono avisandole que estabamos en el aeropuerto. El ambiente en el albergue es tranquilo con varios inquilinos de diferentes paises. El mismo parece que sea un « gran »adolescente de la epoca de los pink Floyd. Es un ingles , que esta casado con ua sudafricana y vive aqui desde hace 13 anos. El chico es muy simpatico.
Tenemos una habitacion grande para nosotros tres, el resto del albergue es comun con los otros alberguistas (duchas, cocina, WC....). Seremos unos 7 en el albergue. No hay mucha gente. Rob nos explica que durante la copa del mundo, eran unos 40 personas! Cuarenta personas son muchas personas Rob para una casa familiar....Hablamos con la gente del albergue, tomamos un té, encendemos la estufa electrica (aqui es invierno), damos la leche a Pablo y a la cama.
 
Le lendemain, Rob nous dépose à l'agence de location de voiture. Nous prenons la route de Pretoria, puis direction le Pilanesberg et Sun City. Les gens ont pris la sale habitude de mettre leur volant à droite, le levier de vitesses à gauche, et de conduire sur la gauche. Après un centaine de kilomètres, le pli est pris, mais j'ai eu quelques suées au début du parcours, notamment de magnifiques prises de tête sur les priorités (à droite? À gauche???) sur le sens dans lequel il fallait entrer dans les rond points, etc.
Nous pensons initialement visiter Sun city l'après midi, puis le lendemain matin faire le Pilanesberg.
Sandra, Joan, Inaki, et les 3 fantastiques
Arrivé sur place, alors que nous déjeunons à une terrasse devant l'entrée de Sun City, nous entendons une femme et deux enfants parler en Espagnol et en Anglais. On papote. On sympathise. Sandra, c'est son prénom, est Argentine, et s'occupe de ses deux petits enfants, pendant que sa fille travaille dans Sun City.
Elle nous propose de nous loger chez elle, à l'intérieur de Sun City, pour une somme modeste.
Vu les budgets du logement à l'intérieur de Sun City, nous sommes plus qu'intéressés. Et puis la femme est sympathique. Et on trouve que de voir cette ville du côté des employés, c'est un aspect relativement intéressant et inédit. Elle nous montre la chambre. C'est plus qu'honnête. On ne regrettera jamais ce choix.
Sandra s'est occupé de nous comme une petite mère. Elle nous a fait faire des badges d'accès, organisé des rendez vous avec des gens pour visiter le palace (pour préparer notre mariage, :-)), donné les bons endroits à voir...
On a beaucoup discuté. On a craqué pour ses petits enfants, Inaki et Joan, tellement intelligents, vifs, et adorables. On a regretté de ne croiser Sabrina, sa fille, qu'en coup de vent. Mais on est parti avec le sentiment d'avoir fait une très belle rencontre de voyage.
Sur les lieux ensuite. Adolescent, j'ai detesté Sun City. C'était le symbole de l'Apartheid et de son ignoniminie. Moi qui allait à toutes les manifestations pour la libération de Mandela, qui aurait pu me dire que je mettrais les pieds dans cet endroit?
Il s'agit d'un complexe de loisir. Gigantesque, ahurissant, kitsch, déraisonnable,... Hôtel d'un luxe indécent, le Palace de Lost City est le symbole de ce qu'est ce lieu. Nous avons pu le visiter avec l'aide de Pascal, le réceptionniste Camerounais avec qui Sandra nous a mis en contact. C'est un immeuble somptueux. Les plus grand artisans du monde artisans du monde entier y ont travaillé. Là c'est l'ingénieur bâtiment qui a été impressionné.
Ensuite, le reste est dédié au loisir: golf, lac et sports nautiques, casino, parc de crocodiles,...
On a apprécié de voir ce lieu pour ce qu'il représente, mais ce n'est pas exactement le genre de loisirs que nous recherchons.
Al dia siguiente Rob nos lleva al aeropuerto y nos deja en la compania de alquiler de coches. Dudabamos entre alquilar un coche o una caravana y al final nos decididmos por el coche para poder hacer nuevas amistades en los backpackers (albergues). Nos vamos en direccion de Pretoria y despues hacia el Pilanesberg y Sun City. Aqui la gente tiene la mala costumbre ponenr el volante en la derecha, los cambios de velocidad estan en la izquierda y s conduce por la izquierdaaaaa. Despues de varios kilometros uno se acostumbra, pero reconozco que al principio he tenido varias subidas de adrenalina sobre todo cuando habia que pensar en las prioridades (a la derecha o izquierda??).
Al principio, pensabamos pasar la tarde visitando Sun City y al dia siguiente hacer el parque de Pilanesberg.
Una vez alli, mientras comiamos en una terraza delante de la entrada de Sun City, oimos hablar en espanol e ingles a una mujer y sus hijos. Entablamos conversacion con ellos. Simpatizamos. Se llama Sandra es argentina y se ocupa de toda la familia y en especial de los dos hijos de su hija mientras ella trabaja en Sun City y el marido trabaja en Johanesburgo. Una ayuda inestimable.
Nos propone alojarnos en su casa, en el interior de Sun City, por una precio interesante.
En vista de los precios de los hoteles en Sun City, estamos muy interesados. Y encima la mujer es muy simpatica y acogedora. Y poder ver la cuidad del lado de los empleados que la hacen vivir nos parece un aspecto muy interesante. Nos ensena la habitacion. Esta muy bien. No lamentamos nuestra eleccion.
Sandra se ha ocupado de nosotros como una madre. Nos ha conseguido pases gratuitos para entrar en Sun City, organizado visitas con la gente del hotel Palace, nos ha aconsejado que ver en la zona, etc...
Hemos pasado mucho tiempo hablando. Pablo y nosotros nos enamoramos de sus nietos: Joan e Inaki, tan inteligentes, vivos y adorables. Lastima que no hemos podido pasar mas tiempo con Sabrina, su hija. Pero nos fuimos con el sentimiento de haber hecho un bello encuentro.
En cuanto al sitio. Cuando era adolescente detestaba Sun City. Era el simbolo del Apartheid y de su indecencia. Yo que iba a todas las manifestaciones para la liberacion de Mandela quien hubiese imaginado que iba a poner mis pies en esa cuidad?
Es un complejo de ocio. Gigantesco, delirante, hortero (?), una locura, … hoteles de un lujo indecente, el Palace de Lost City es el simbolo de lo que representa el lugar. Pudimos visitarlo gracias a la ayuda de Pascal, el recepcionista Camerunes del hotel con quien Sandra tuvo la amabilidad de ponernos en contacto. Los artesanos mas prestigiosos del mundo han trabajado en el proyecto del Palace. Y os lo dice el ingeniero en construccion que se quedo impresionado!
El resto esta completamente dedicado al ocio: golf, lagos, deportes acuaticos, casino, parque de cocodrilos etc...
Nos interesaba ver Sun City por lo que representa, pero no es exactamente el tipo de ocio que buscamos.

Le lendemain, Pilanesberg.
Il s'agit d'un ancien volcan d'une vingtaine de kilomètres de diamètres, dans lequel une réserve d'animaux a été créée. En quelque sorte, c'est artificiel, car les animaux ont été importés dans cet enclos. Mais l'espace est tellement vaste, et l'habitat étant l'habitat naturel de ces animaux, qu'on n'a du mal a accolé l'adjectif artificiel à cette réserve.
La journée a donc été passée en voiture, à 20 km/h a rechercher les 6.000 mammifères enfermés dans ce volcan. Un essai avant le Kruger en quelque sorte.
Rhinocéros, bufles, zèbres, girafes, éléphants, hippopotames, gnous, impalas, ...tout y passe sauf les félins. Dommage, mais on se dit qu'on aura plus de chance au Kruger.
Le Pilanesberg organise des visites à pied du Parc (avec rangers armés qui vous accompagnent au cas où, quand même), mais les bébés sont interdits. Dommage, on aurait adoré faire cela.
Le lendemain, route toute la journée. Après des au revoirs émus avec Sandra, nous nous rendons à l'Est du Pays. Au mythique Parc Kruger.
Les portes ferment à 18h00, et nous n'avons rien réservé. Autant dire que c'est loin d'être gagné. On nous a déjà ri au nez en nous disant qu'au Kruger il fallait réserver son logement plusieurs mois à l'avance. Mais nous sommes hors week end, vacances scolaires, et coupe du monde. On se dit que ça devrait aller.
Je me perds à quelques kilomètres de l'entrée du Parc. Et nous arrivons à la barrière à 17h30. Le garde fait la grimace, nous dit qu'en juillet les camps ferment à 17h30!
Il me laisse me rendre à la réception, je négocie avec la dame, elle a un peu pitié, et m'explique qu'il reste un bungalow à Pretoriuskop, à 8km de là. Je prends. Ils appellent une escorte du camps qui vient nous chercher (genre les gros boulets). La nuit est tombée. Il n'y a pas un bruit et nous faisons en voiture les 10 km qui nous séparent du camp. Nous sommes impressionnés d'être dans cet endroit. L'ambiance est terrible. Le Kruger est un lieu qui en impose.
Le camp et le bungalow sont supers. Les huttes et les bungalows sont construits en cercle, et au milieu, des impalas viennent passer la nuit en sécurité. Ils s'en iront au petit matin, remplacés par les singes qui viennent faire les poubelles de la veille.
Ensuite, le reste n'est que longue promenade en voiture dans la jungle et la savane, avec au détour d'un virage la surprise de découvrir qui une rivière, qui un éléphant, qui une girafe... C'et magique. Et comble de tout: il n'y a presque personne dans le parc. On a eu de la chance, mais on avait visé juste.
Le soir, nous trouvons un bungalow au camp Olifant. Incroable vue à 100m au dessus de la rivière. Les éléphants viennent s'y abreuver au coucher du soleil. C'est à tomber par terre.
Le lendemain, nous sortons en milieu de matinée du Parc. On s'est levé à 5 heures pour optimiser nos chances de croiser des félins, mais rien, nada, que dalle, woualou,...Pas un lion, un léopard, un guépard, un characal, une hyène,... On a vu absolumment tout le reste, mais pas de félins.
Cela restera un grand regret. Pourtant, on s'est levé tôt, on est allé lentement, on a scruté, on a fait 25 heures de safari en tout entre le Kruger et le Pilanesberg. Mais bon, c'est justement cette incertitude qui fait la différence entre la sortie Safari et la sortie au Zoo. Donc, on fera mauvaise fortune bon coeur, et promis on ira à Vincennes à notre retour.
De toute manière, rien que pour les paysages, les silences (jamais je n'ai entendu de tels silences de ma vie), l'ambiance extrêmement mystérieuse du parc, cela valait le coup.
Nous avons ensuite pris la superbe route de la Blyde River Canyon. Les Three Rondavels. Sublimes, mais ça ne nous a pas beaucoup ému. Un peu de fatigue peut être.
Le lendemain, route interminable vers Santa-Lucia et son parc naturel. Grosse peur sur la route entre le poste frontière du Swaziland et le village de Pig's Peek. Première amende du voyage « pour arrêt intempestif au milieu de la chaussée » (en fait j'avais mis mon clignotant en centre ville, m'était rapproché du trottoir pour demander mon chemin). Peu d'entre vous pourront se targuer d'avoir été pénalisé par la police royale du Swaziland, moi oui!
Il paraît qu'on peut croiser des hyppopotames dans les rues de Santa Lucia (et pas les rose du delirium tremens). On vous dira ça.
  Al dia siguiente nos fuimos al Pilanesberg.
Es un parque creado en un viejo volcan de unos 20km de diametro, en el cual hay una reserva de animales. De cierto modo se puede decir que es artificial ya que hantenido que importar a los animales. Pero el lugar es tan vasto y es el habitat natural de los animales que cuesta decirse que es artificial.
El parque se visita en coche. No se puede salir de el. Asi que hemos pasado el dia en el coche a 20Km/h a la busqueda de 6000 mamiferos encerrados en el volcan. Una prueba antes de ver el historico parque Kruger. Rinoceroces, bufalos, zebras, girafas, elefantes, hipopotamos, antilopes....vemos a todos os animales excepto a los felinos. Lastima, los veremos en Kruger.
El Pilanesberg organiza visitas en el parque (con autobuses abiertos todo terreno con gente armada en caso de problema....) pero por desgracia los ninos/bebes estan prohibidos. Nos hubiese gustado hacer un circuito con ellos. Que adrenalina!
Al dia siguiente, nos pasamos todo el dia en el coche. Despues una despedida emotiva con Sandra, nos vamos hacia el Este del pais. Al mitico parque Kruger. Queremos dormir dentro el parque.
Las puertas cierran a las 18H y no hemos reservado nada. No sabemos si llegaremos a tiempo. Normalmente hay que reservar el alojamiento varios meses antes. Asi que ya veremos....como no estamos en fin de semana y ya se ha acabado la copa del mundo...veremos si tenemos suerte.
Me pierdo a varios kilometros antes de encontrar la entrada del parque. Al final llegamos a la barrera de la entrada a las 17H30. El guarda nos mira sorprendido y nos dice que en julio los campamentos donde nos tenemos que alojar cierran a las 17H30!!!.
Me deja ir a la recepcion, negocio con la recepcionista, creo que se apiada de nosotros, y me dice que queda un bungalow en el campamento de Petoriuskop a unos 8km de alli. Lo cogemos. Llaman y viene una escolta a buscarnos. Ya es de noche. No hay ni un ruido, hacemos los 10km que nos separan del campamento. Estamos impresionados de estar en ese lugar. El ambiente es terrible. El Kruger es un lugar que impone. El parque es grande como Holanda y debe de haber unos 200000 animales!
EL campamento y el bungalow son preciosos. Son bungalows tipicos de la region construido en circulo y en el medio hay antilopes que vienen a resguadecerse la noche de los depredadores. Se van por la manana y les remplazan los monos que vienen a ver que encuantran en las basuras del dia anterior.
Despues el resto no es mas que un largo paseo en coche a traves de la jungla y la selva (la savana) con la ilusion tras una curva de descubrir un rio, un elefante, una girafa....es magico. Il el colmo es que no hay casi gente en el parque. Esta vez hemos tenido suerte.
Por la noche, nos vamos a un nuevo bungalow en el campamento de Olifant. Hay unas vistas sublimes del rio que atraviesa la selva. Los elefantes y otros animales van a beber y a banarse o a atravesar el rio con la caida de la noche. La vista es impresionante corta la respiracion.
Al dia siguiente, salimos del parque a mediodia. Nos hemos levantado a las 5 horas de la manana para optimizar las oportunidades de poder ver a un felino, pero nada, no vemos ni uno, que lastima! Ni un leon, un leopardo, un guepardo, una hiena...Habremos visto todos los animales enumerados anteriormente pero no hemos visto ningun felino! Se nos quedara como una espinita clavada. Y por lo tanto, nos hemos levantado temprano, hemos conducido lentamente, hemos observado, hemos hecho unas 25 horas de safari entre el Kruger y el Pilanesberg. Pero bueno, esto es asi, es justamente la incertidumbre lo que hace la diferencia entre el safari y el zoo.
Recordare ademas de los animales, los paisajes, los silencios (nunca habia oido tales silencios en mi vida), el ambiente estremadamente misteriodo del parque, todo ello hace que valia la pena hacerlo.
Despues hemos cogido la super carretera del Byde River Canyon. Las vistas de las 3 Rondavels (es asi como llaman a las casas tipicas de Sudafrica). Sublimes, pero no nos han emocionado. Quizas debido al cansancio.
Al dia siguiente, camino de Santa Lucia y su parque natural. Decidimos entonces de atravesar el pais de Zwaziland para llegar a Santa Lucia. El Swaziland es un pequeno pais donde la esperanza de vida es de 40 anos debido a los estragos del Sida. Es un reino y dicen que su rey tiene 15 mujeres. Sus cuidadanos no hacen mas que pedir ser una provincia mas de SudAfrica. Nos ponen la primera multa del viaje debido a una parada intempestiva en medio de la calzada (en realidad me pare en un lado poniendo el intermitente para preguntar a un transeunte como llegar a un sitio). Enfin pocos de netre nosotros podran chulear de haber sido multado en Swaziland, yo si!
Parece ser que podemos cruzarnos en la calle de Santa Lucia con hipopotamos (y no precisamente los rosas del delirium tremens). Y si vas temprano a la playa te puedes cruzar con un leopardooooo. Ya os lo diremos.