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samedi 26 juin 2010

Maurice

Dix jours déjà que nous avons quitté l'Europe. Il est donc temps de donner quelques nouvelles.
Pourquoi s'en cacher: pendant un peu moins d'une semaine, nous n'avons rien fait d'autre que d'alterner la plage et les petites terrasses sympathiques et sincèrement je n'avais pas grand chose à vous en dire.
Il est toujours étrange de voir à quel point se côtoient les grands hôtels pour occidentaux, un peu à l'écart des villages, et la pauvreté.
 A Maurice on peut en effet parler de pauvreté. Clairement, les conditions d'habitat sont loin d'être optimales pour la plupart des habitants. Il y a encore quelques égouts à ciel ouvert. Et l'on sent bien dans le quotidien que chaque roupie compte.
Cependant, force est de constater que le pays est loin de la misère que l'on peut voir à chaque coin de rue dans d'autres pays d'Afrique, par exemple.
Les devises rentrent dans le pays, essentiellement via le tourisme, et elles semblent vraiment bien utilisées pour la collectivité: infrastructures en très bon état, ramassage des ordures, transports publics (le bus) d'une efficacité redoutable, système scolaire en parfait état de marche, système de santé aux résultats étonnants (espérance de vie de 74 ans)...
Si l'on ajoute à cela un niveau moyen d'instruction relativement élevé, et l'absence de traces (pour les touristes que nous sommes du moins) de corruption, on aboutit à un pays qui est fortement structuré pour aller de l'avant et assurer un futur plus que décent à ses habitants.
En dehors de ces considérations macro-économiques de comptoir de bistro, nous adorons ici les odeurs de cuisine au bois, d'agrumes, de plantes, les bruits, la douceur de vivre, le fait de redécouvrir les ciels étoilés... Les communautés se côtoient dans un joyeux mélange qui évoque l'Espagne d'avant 1492, dans une île dont tout les habitants pensent que l'on s'est inspiré pour coller une image sur le paradis.
 

Ya hace diez dias que dejamos Europa...asi que ya va siendo hora de daros noticias nuestras. Para que esconderoslo: durante un poco menos de una semana, no hemos hecho otra cosa que alternar playa y chiringuitos.... y la verdad es que no tenia mucho que contaros.
No dejara de estranarme como se codean los grandes hoteles para occidentales, siempre un poco alejados de los pueblos y la probreza.
En la Isla Mauricio podemos effectivamente hablar de pobreza. Las condiciones del alojamiento estan lejos de ser optimas para la mayoria de los habitantes. Todavia esta a veces el alcantarillado al aire libre. Y se nos hace sentir cada dia que cada rupia es importante.
Sin embargo, si que se puede decir, que el pais se encuentra lejos de estar en una situacion de miseria, como se puede percibir en otros paises africanos.
Las divisas entran en el pais, esencialmente gracias al turismo, y parece que hacen buen uso de ellas para la colectividad: infrastructura en muy bien estado, sistema de recogida de basura, transportes publicos (bus) de una excelente eficacia, sistema escolar que funciona bien, servicio sanitario con resultados sorprendentes (esperanza de vida de 74 anos)....
Si anadimos a todo ello un nivel medio de formacion relativamente elevado, y la ausencia de corrupcion (por lo menos para los turistas), nos encontramos con un pais que esta muy bien estructurado para continuar avanzando y asegurar un futuro mas que decente a su poblacion.
Fuera de estas consideraciones macro-economicas de « amateur », aqui nos encantan los olores de la cocina con lena, de los citricos, de las plantas, de la tierra mojada, los ruidos de la noche (gallos, perros, gatos, musica, campanas,etc...), la tranquilidad, los atardeceres, el redescubrir el cielo estrellado....todas la comunidades (chinos, indios, africanos, etc...) se relacionan en una feliz mezcla que nos haria recordar la Espana de antes de 1942, en una isla en la que todos los habitantes piensan que viven en el paraiso.

En dehors de la plage, nous avons donc visité le Sud-Est de l'Ile, avec un guide. Nous avons sympathisé sur la plage avec un rabatteur. Nos talents de négociateur ont fait le reste, puisque pour le prix d'un taxi à la journée, nous avons eu l'immense honneur, payable d'avance, d'être collés dans la voiture la plus pourrie de toute l'île!
Passé un petit moment de tension, nous avons décidé de faire mauvaise fortune bon cœur, et d'aller jusqu'au bout de la démarche et de commencer notre périple.
Après une visite sans trop d'intérêt de la mare aux Vacoas, le réservoir d'eau de l'île, notre guide (on va dire ça comme ça), nous amène à Grand bassin, le lieu sacré des hindous. Selon la légende, Shiva y secoua sa chevelure, et une goutte vint se déposer dans ce lac.
Une statue monumentale vous accueille à l'entrée du site, et vous descendez au lac par un petit escalier. Temple et surtout statue des différentes divinités vous attendent en bas, et l'endroit se prête vraiment au sacré. Comme disait l'autre: « séquence émotion! »
 De la preciosa playa de Flic en Flac, donde las familias tienen costumbre de pasar el sabado o domingo, hemos visitado el Sud Este de la Isla con un guia. Simpatizamos en la playa con un vendedor local de circuitos turisticos. Y gracias a nuestro super talento de negociacion conseguimos por el precio de un dia de taxi en sud este un dia con el coche mas cochambroso y destartalado de toda la Isla! Tras un pequeno momento de tension, decididos conformamos con lo que teniamos, de tripas corazon ser muy positivos e intentar aprovechar a tope del dia. 
Tras una rapida visita del la mare aux Vacoas, uno de los pantanos de la Isal, nuestro guia (vamos a llamarlo asi) nos llevo al Grand Bassin, lugar sagrado de los Indus (ya sabeis que 60% de la poblacion en la Isla son Indus). Segun la leyenda, Shiva sacudio su cabellera y una gota se deposito en el lago del Grand bassin. 
En la entrada del Grand Bassin hay una estatua monumental (que me recordo a las fallas de Valencia) y despues bajas al lago por unas pequenas escaleras. Abajo se encuentran el templo y las estatuas de los diferentes dioses el lugar es idoneo a la meditacion y a lo sagrado. Emocion garantizada.

Après quelques pérégrinations à l'intérieur des terres, nous sommes entrés dans la réserve de Chamarel (« Oh, la réserve de Cacharel!» dit Mariluz dans un dernier soubresaut de parisianisme. Pour ceux qui connaissent, ça méritait une « coupe du winner »).
 La réserve abrite deux sites naturels exceptionnels: une cascade et un phénomène géologique de ravinement sur des latérites. Plaisir de l'œil et sentiment d'être loin, loin de la France.
 En contrebas, Pablo découvre avec amusement des tortues de terre géantes, un des symboles de l'île. Surprenants animaux!
Petit repas de Farata (Fajita en créole?) sur le bord de la route. La fin du périple est moins surprenante, puisque nous parcourons en voiture (en est ce encore une?) la côte, jusqu'au Morne Brabant et la baie du Cap (c'est « cadeau » du chauffeur, parce que ce n'était pas prévu dans le parcours...).
Le Morne est la pointe sud de l'Île, une montagne impressionnante dans laquelle se cachaient au XVIII et au XIXème les esclaves en fuite. Petite pause plage au pied de ce massif, puis derrière nous finissons tranquillement, mais harassés, le parcours jusqu'à Tamarin, puis Flic-en-flac (et toujours les Forbans qui hantent mon esprit! « Flic, Flac, tu Flippes et tu Flappes, ouapapap ouapapap... »).

Tras varias peregrinaciones por el interior de las tierras, entramos en la reserva de Chamarel (« Oh la reserva de Cacharel! » dijo Mariluz recordandole momentos pasados parisinos).
La reserva cuenta con dos parajes naturales de excepcion: una cascada y un fenomeno geologico. Que placer para la vista y sentimiento profundo de estar muy muy lejos de Francia y Espana.
Ademas, Pablo descubrio muy divertido las tortugas gigantes de tierra de mas de 200 anos, uno de los simbolos de la Isla! Que animales mas sorpredentes!
Comimos en un tenderete de la carretera: Farata (como las fajitas) y una sopa parecida a las lentejas con curry que nos vino de maravilla. Aqui lo tipico es comer arroz o « nouilles/pasta » con pollo, o ternera o pescado (seco) o pulpo todo mezclado con un posible huevo.
El final del circuito es menos sorpredente, ya que recorremos en coche (si se puede llamar asi) toda la costa hasta el Monte Morne Brabant y la bahia del Cap (regalo del conductor ya que no estaba previsto en el circuito!). El Morne es la punta sud de la Isla, una montana impresionante volcanica en la cual se escondieron en el siglo XVIII y el XIX los esclavos que intentaban fugarse. Hicimos una pequena pausa en las faldas del monte y frente al mar para despues continuar con toda la costa de Tamarin (donde vive una comunidad de delfines) hasta Flic en Flac donde residimos. Nos encanto aprender un poco mas del interior del pais y de su riqueza de paisajes.
Al dia siguiente: playa. Tras todas estas emociones decididos postponer nuestra visita a la capital Port Louis al dia siguiente. 

Nous rentrons finalement heureux à l'appartement. Cela aura été une magnifique promenade, et une belle découverte de l'arrière-pays.
Le lendemain: plage. Trop d'émotion tuant l'émotion nous décidons de remettre au jour suivant notre expédition dans la capitale, Port-Louis.
Et c'est en autobus que nous nous y rendons. Contrairement à ce que nous annonçait l'office de tourisme, visiblement en pleine lune de miel avec le syndicat des chauffeurs de taxi, ce n'est pas deux heures que nous mettons, mais une demi-heure.
Le voyage est très sympa, et on a vraiment l'impression de découvrir le pays de l'intérieur en utilisant les moyens de transport locaux.
Les champs de canne à sucre défilent. Arrivée à Port-Louis. Comment dire? Pas de déception pour moi car je m'attendais à ce que j'allais voir, mais un peu plus pour Mariluz sûrement.
Ville portuaire densément peuplée, pas très propre, bouffée par l'automobile, avec quelques vestiges de l'époque coloniale, mais surtout avec des bâtiments marquant une envie un peu kitsch de copier l'occident (banque, centres commerciaux,...), on peut qualifier Port-Louis de ville laide.
Je fais souvent le distingo entre les villes monuments, et les villes d'ambiance. Port-Louis fait assurément partie de la seconde catégorie.
Le marché est le symbole de ce fourmillement, et lorsque l'on fouille un peu, on trouve le joyau: le bâtiment qui abrite le marché aux fruits et légumes. Magique! Odeurs, couleurs, rencontres, cris, fruits inconnus,...Ca respire l'exotisme, l'étrange,... On ne comprend pas tout ce qui s'y dit, échange, trame, mais on est juste content d'être là.

Enfin, bon à un moment toutes ces choses là ça va bien quand même: on décide donc d'aller déjeuner au Mac Donald du centre ville (c'est pour une étude comparative sur le coût du big mac entre tous les pays que nous allons traverser,...et surtout pour que le fiston puisque se dépenser un peu sans danger sur le parc à jeu du restaurant, parce que pour le coup on se voyait mal le lâcher en liberté dans les rues de Port-Louis! Enfin, bref pour plein de raisons, enfin j'me comprends! Et puis ça va à la fin, pourquoi je devrais me justifier d'aller au Mac Donald! Hein?).
Ensuite, nous nous rendons Gare du Nord, et attrapons un nouveau bus pour Pamplemousse, le jardin botanique qui constitue la fierté de l'île.
C'est un peu loin. Sur la route nous croisons des temples hindous qui rivalisent de couleurs et d'exubérance avec les plus belles fallas de Valencia.
Le Jardin Botanique de Pamplemousse doit faire 5 ou 6 Hectares à vue de nez. Et c'est vraiment un bijou. La faune est parquée sans intérêt sur un côté du parc, et ne vaut pas vraiment le coup d'œil, sauf pour Pablo qui est fasciné par les cerfs. Par contre la flore est exceptionnelle. Des magnolias et des nénuphars géants, des arbres du monde entier, et, s'il vous plait, une allée des VIP, où les présidents de nombreux pays sont venus planter un arbre. C'est solennel, mais assez émouvant.
On a admiré celui de Gandhi, celui de Mandela, de Mitterrand,...
Au loin il y avait un tout petit arbre. Un petit chêne vert nous a-t-on dit.  ça se voyait, car il y avait plein de glands autour. Planté sur un monticule, sans doute pour qu'il paraisse la même taille que les autres. On n'a pas osé aller voir ce que disait la stèle sur son planteur. :-) (ouhlalala toi tu vas avoir des problèmes, de très très gros problèmes...)
Le retour en bus jusqu'à notre point de départ s'est déroulé sans anicroche, mais sous une chaleur orageuse insupportable. Nous sommes arrivés à bon port complètement cuits, mais juste à temps pour voir l'Espagne se qualifier brillamment pour les 1/8èmes de finale de la coupe du Monde. Damn it! Je vais en entendre parler pendant des années de cette débâcle!
N'en déplaise à mes chers compatriotes, notre équipe est en ce moment à l'image de notre beau pays: bouffée par la peur d'aller de l'avant, les individualismes, la vision court terme, l'image,... écœurant, mais encourageant. En effet, nous étions au bord du gouffre, mais nous avons fait un grand pas en avant!
La maison va être rasée pour en reconstruire une neuve. C'est toujours cela de pris. Par contre l'image laissée à l'étranger est catastrophique et remet dans l'air du temps le mot « Vaudeville »... Au moins, les gens nous regardent en rigolant, et nous trouvent sympatoches au final!
La semaine prochaine, c'est déjà Madagascar. Les premières pastilles de médicaments anti-paludisme nous rappellent que c'est un pays foncièrement différent qui vient derrière.
A vous en raconter les détails! 
Y esta vez nos decididos por coger el transporte publico, el bus para ir a Port Louis. Contrariamente a lo que nos decia la Oficina de Turismo, visiblemente en luna e miel con el sindicato de taxistas, nos tardamos dos horas en llegar sino trenta minutos. 
 
El viaje es muy agradable y ademas tienes la impresion de descubrir el pais del interior utilizando los transportes locales. 
Desfilan delante de nosotros kilometros de campos de cana de azucar. Llegada a la capital Port Louis. Como la definiria? Ninguna decepcion para mi ya que me esperaba a lo que iba a ver, pero un poco para Mariluz seguramente. 
Ciudad portuaria, densamente poblada, sucia, con mucha circulacion, con algunos vestigios de la epoca colonial, pero sobretodo con edificios de no muy buen gusto copiados de los occidentales (bancos, centros comerciales....), se puede calificar Port Louis de una cuidad sin encanto alguno. Hago amenudo la diferencia entre las cuidades con monumentos y la cuidades de ambiente. Port Louis forma parte de esta segunda categoria. 
El mercado de frutas y legumbres es una pequena joya: hay un ambiente estupendo, los olores, los colores, los gritos, hacen que todos tus sentidos esten en alerta. Las frutas, legumbres.... son exoticas, diferentes, raras...no entendemos nada de los que dicen todo lo hablan en creole la lengua comun de pais ademas de hablar el frances y el ingles pero estamos felices de vivir ese momento y de estar ahi. 
Y al final de todo ello decidimos de ir McDonald del centro de la cuidad (es para un estudio comparativo sobre el coste y gusto del Big Mac en Mauricio y el resto de paises por los que vamos a pasar...y sobretodo por que asi Pablo puede jugar con Ronald McDonald y el area de juego...enfin que hay muchas razones, yo ya me entiendo, enfin y ya esta bien por que debo justificarme! He?). 
Despues fuimos hasta la estacion del Norte y cogimos de nuevo el bus para ir al jardin botanico de Pamplemousse que es el orgullo de todo el pais. 
Esta un poco lejos pero una vez mas nos permite vivir como os locales y ver super paisajes. Durante el trayecto cruzamos varios templos Indus magnificos llenos de colores que una vez mas me recordaron a las fallas de Valencia (si es que lo tenemos todo en casa). 
El Jardin Botanico de Pamplemousse (Pomelo) debe de ocupar unas 5 o 6 hectareas à ojo de buen cubero y es una preciosidad. La fauna no vale la pena excepto para Pablo que esta alucinado de ver ciervos. Sin embargo la flora es excepcional. Los enormes y viejos magnolios, los nenufares gigantes, arboles del mundo entero y con una avenida VIP donde los presidentes de numerosos paises han plantado un arbol, es bastante emotivo. Hemos podido admirar el de Gandhi, mandela, Miterrand, etc... 
El regreso en autobus de Port Louis a Flic en Flac se desarrollo sin ninguna novedad a parte de viajar el autobus hasta los topes con gente de pie y una calor humeda y borchornosa insoportable. Llegamos a casa echos polvo y justo a tiempo para ver el partido de Espana contra Chile que se han calificado brillantemente para las 8° de final de la copa del Mundoooooo!!!! Ole Espana!! 
Y aunque a mis compatriotas les disguste oirlo, el equipo de Francia representa en estos momentos la viva imagen de nuestro pais: paralizado por el miedo de avanzar, los individualismos, la vision a corto plazo, la imagen... asqueroso pero esperanzador. Vamos a tener que arrasar todo el equipo para reconstruir una nuevo. Sin embargo la imagen que hemos dejado a nivel internacional es catastrofica. Por lo menos la gente nos mira y se rie y nos encuentran simpaticones al final. 
El jueves que viene nos vamos a Madagascar. Las primeras dosis de anti paludismo que nos hemos tomado esta semana nos recuerda que vamos a ir a un pais completamente diferente al actual.
 Os tendremos al corriente de todo!

vendredi 18 juin 2010

D-DAY


Hé bien voilà! Après plusieurs mois de préparation, de rêves, de travail acharné, de coups de nerfs,...le grand jour est arrivé.
Après deux semaines passées entre Valencia et Barcelona à se faire la bise avec les amis et la famille de Mariluz, en sus de s'échanger quelques sympathiques messages d'encouragement vis à vis de nos équipes nationales respectives (retour sur la mythique pub « Allez lé bléus...!!»), nous avons enfourché nos fiers destriers et foncé sur Madrid.
(le premier pas du tour du monde!)
En terme de symbolique, que le premier pas de ce tour du monde se fasse près de la Mancha n'est pas pour me déplaire.
Un fou à cheval à mouliné dans le coin quelque projet dément avant nous, et le grand Jacques en avait profité pour écrire de belles phrases sur le rêve et sur les inacessibles étoiles. Je les ai toujours gardé en tête, en musique de fond de tous mes projets.
Donc, des adieux à Barcelone (un kukuxumuxu à la famille Urruticoitxea-Peralta au passage qui nous ont accueilli comme seuls eux ont le secret), des adieux à Valencia (mon dieu que le riz et le jambon y sont bons), et un départ ...sous la pluie!!
Après, on s'étonne que nous allions chercher le soleil ailleurs!
Le premier train (Valencia-Madrid), puis le premier avion (Madrid-Londres), et la première grosse frayeur, puisque nous avions 2 heures théoriques pour attrapper la correspondance vers Mauritius, qui ont fondu avec le retard du premier vol en une heure et demie, et qui nous ont tout juste permis d'arriver en sueur, les derniers, au moment où les portes se fermaient!
(Enfin dans l'avion!)
Il faut avouer qu'après tout le ramdam (on va faire le tour du monde, on va faire le tour du monde, on va, on va, on va faire le tour du mondeuuu!!), rater le premier vol intercontinental aurait été du plus bel effet! (j'entends déjà les sarcasmes et blagues à deux euros au bureau!).
En dehors du timing, la grande frayeur était la réaction de Pablo à un vol de 12h, et à presque 24 heures de voyage non-stop. On va toucher du bois, mais il a super bien réagi. Pas un pleur, content en permanence, une nuit à peu près correcte. Pourvu que ça dure.
Malgré des conditions de vols optimum (avion à moitié vide, et personnel British Airways hyper sympathique et professionnel), on est quand même arrivé à destination avec l'étrange sensation d'avoir passé la nuit en discothèque...(sans danser bien sûr!).
A l'aéroport, nous avons été accueilli par Serge, le Mauritien qui nous loue une maison pendant deux semaines. Le monsieur est sympa, très agréable, et avec du caractère qui affleure. On a déjà l'impression que c'est ce qui définit les gens ici.
Pendant le trajet jusqu'à Flic-en-flac (ca a du inspirer les Forbans à un moment de leur carrière pour choisir un nom de chanson, j'en suis presque sûr!), il nous raconte sa vie, ses origines Hindoues, les grandes caractèristiques de l'ile, le métissage, le bon vivre ensemble, le rhum, les cannes à sucre, nous fait passer par des raccourcis (« que tout le monde peut pas prendre! » Car ce sont des propriétés sucrières, et on voit aux barrières d'entrées-sorties, que M'sieur Serge à ses entrées), par des paysages de folie, pour au final nous faire découvrir fièrement sa maison. 
(pris la main le sac: une petite bière avant France-Mexico)
C'est très propre, fonctionnel, et idéal pour le séjour que l'on veut faire. Nous sommes dans un quartier non touristique, tout en étant dans une zone balnéaire très agréable.
Le programme va donc pouvoir être respecté: plage et découverte.
Tout nous étonne: la présence hindoue, les mélanges de culture, le cotoiement des langues anglaises, française et créole, les couleurs, les odeurs, le silence, les bruits (si j'attrappe un de ces oiseaux!), les animaux en liberté, le calme des gens.
(Le lendemain matin: un peu de calme pour oublier nos amis mexicains)
(petit cérémonial Hindou en bord de plage)
Tout le monde sourit, vous dit un petit bonjour dans la rue, les vendeurs d'excursion ne sont pas lourds,...le premier abord est très agréable. 
(je commente?)
On ne va pas tomber dans l'angélisme, mais on ne va pas cracher dans la soupe non plus. Pour ne rien vous cacher, j'ai une très forte pensée pour les heures passées dans le métro ces quatre dernières années!
Enfin, pour ne rien gacher, ce matin nous avons testé la plage. Hé bien, c'est comme les gens disent: magnifique!
Pablo a adoré, et je crois que cela ne nous a pas déplu non plus! :-) D'ailleurs, on va vous laisser, parce qu'on a une irrépressible envie d'aller regouter l'eau!
A plus tard pour de nouvelles sensations.
PS: ah j'oubliais!
  1. Virez moi la moitié de l'équipe de France! Ils m'ont gâché ma première nuit à l'Ile Maurice!
  2. Virez moi la totalité de l'équipe d'Espagne! Ils m'agacent à toujours penser qu'ils ont toujours gagné avant d'avoir joué!

jeudi 3 juin 2010

Adios la France! Hola Espana!

Cette fois-ci c'est bon, vous êtes débarassés de nous pendant un an! 

Les derniers préparatifs ont été épuisants, mais globalement nous avons tout bouclé. J'ai juste l'impression d'avoir descendu toute une maison dans la rue...mais est ce vraiment une impression??
Esta vez si que Francia esta libre de nosotros para un ano!

Los ultimos preparativos han sido agotadores, pero si que hemos acabado con todo. Tengo la impresion de haber llevado nuestra casa entera hasta la calle. Pero no sé si es solamente una impresion!
Encore un grand merci à nos collègues pour les au revoir émouvants qu'ils nous ont offert et pour les superbes cadeaux allant avec! 

(ici Mariluz et ses collègues sûrement après une tournée chacun)

François m'a déclaré sa flamme à cette occasion, et a fait comprendre à tout le monde qu'il me regretterait pour mes calembours d'almanach Vermot, et accessoirement pour mes compétences professionnelles. 

Comme le dit Michel Onfray paraphrasant Vladémir Jankelevitch (ça claque !?), je pense que cela restera un hapax existentiel dans ma vie chez UR!

En souvenir de tous ces bons moments,  je me suis dit que rien ne valait la publication d'une photo de la soirée en question... non?

Otra vez, muchissimas gracias a nuestros colegas por los emocionantes adios que nos han ofrecido al mismo tiempo que impresionantes regalos!

François, mi jefe, me declaro su llama en esta ocasion, e hizo entender a todos que iba a echarme de menos por mis juegos de palabras, y tambien un poco por mis competencias profesionales.

Ha sido un momento inolvidable de mi vida en mi empresa.

En recuerdo de este momento, he pensado que era la ocasion de publicar una foto de esta noche de adios. No?
 (ici: François dans "l'important c'est la rose")
Bref, nous avons quitté le territoire français pour une première étape de deux semaines en Espagne, pendant laquelle nous n'allons plus nous concentrer sur le départ, mais sur ce qui nous attend pendant l'année à venir: affiner les parcours, louer les véhicules, réserver quelques logements aux étapes clés...

Sur le chemin, nous nous sommes arrêtés à Aix, chez Bruno et Valérie, qui s'occuperont de notre courrier et de nos affaires en notre absence (merci, merci, merci pour l'accueil au pied du massif de la Sainte-Baume et pour cette aide sans prix!!!).
Hemos dejado el territorio frances para una primera etapa de dos semanas en Espana durante la cual nos vamos a concentrar mas en el viaje que nos espera que en el departo de nuestras vidas: afinar los recorridos, alquiler de transportes, de casas,...

De camino, nos hemos parado en Aix, en casa de Bruno y Valérie, los cuales se van a ocupar de nuestro correo y de las formalidades que nos van a caer encima durante este ano. Aqui queremos darles las gracias.
(ici: Bruno découvre les joies du meilleur Mojito de la Rue des Martyrs: celui du Cul de Poule!!) 
Et le lendemain, en mode beaucoup plus raisonnable, sous le soleil de la Provence avec la grande Alice et Valérie sa maman, pour les derniers moments en France avant le départ...
Le plus difficile devrait être derrière nous maintenant. 

C'est en effet ce que vous devriez vous dire avec cette première Carte postale: la plage de Valencia cet après-midi. C'était bien sympathique cette première séance de fainéantise au soleil!

Si cela peut vous donner un peu d'entrain, hé bien je suis comme ca moi: je ne compte pas ma générosité! Et encore, vous n'avez rien vu!
Lo mas dificil ya ha pasado. Es lo que uno tiene que penar viendo esta primera postal del viaje que es la playa de Valencia. Que bueno ha sido ver el sol despues de este ano parisino!

Y como hay una cosa que me caracteriza es la generosidad, pues os hago compartir esta alegria desde nuestro bblog. Y eso que solamente es el principio. :-)