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vendredi 18 juin 2010

D-DAY


Hé bien voilà! Après plusieurs mois de préparation, de rêves, de travail acharné, de coups de nerfs,...le grand jour est arrivé.
Après deux semaines passées entre Valencia et Barcelona à se faire la bise avec les amis et la famille de Mariluz, en sus de s'échanger quelques sympathiques messages d'encouragement vis à vis de nos équipes nationales respectives (retour sur la mythique pub « Allez lé bléus...!!»), nous avons enfourché nos fiers destriers et foncé sur Madrid.
(le premier pas du tour du monde!)
En terme de symbolique, que le premier pas de ce tour du monde se fasse près de la Mancha n'est pas pour me déplaire.
Un fou à cheval à mouliné dans le coin quelque projet dément avant nous, et le grand Jacques en avait profité pour écrire de belles phrases sur le rêve et sur les inacessibles étoiles. Je les ai toujours gardé en tête, en musique de fond de tous mes projets.
Donc, des adieux à Barcelone (un kukuxumuxu à la famille Urruticoitxea-Peralta au passage qui nous ont accueilli comme seuls eux ont le secret), des adieux à Valencia (mon dieu que le riz et le jambon y sont bons), et un départ ...sous la pluie!!
Après, on s'étonne que nous allions chercher le soleil ailleurs!
Le premier train (Valencia-Madrid), puis le premier avion (Madrid-Londres), et la première grosse frayeur, puisque nous avions 2 heures théoriques pour attrapper la correspondance vers Mauritius, qui ont fondu avec le retard du premier vol en une heure et demie, et qui nous ont tout juste permis d'arriver en sueur, les derniers, au moment où les portes se fermaient!
(Enfin dans l'avion!)
Il faut avouer qu'après tout le ramdam (on va faire le tour du monde, on va faire le tour du monde, on va, on va, on va faire le tour du mondeuuu!!), rater le premier vol intercontinental aurait été du plus bel effet! (j'entends déjà les sarcasmes et blagues à deux euros au bureau!).
En dehors du timing, la grande frayeur était la réaction de Pablo à un vol de 12h, et à presque 24 heures de voyage non-stop. On va toucher du bois, mais il a super bien réagi. Pas un pleur, content en permanence, une nuit à peu près correcte. Pourvu que ça dure.
Malgré des conditions de vols optimum (avion à moitié vide, et personnel British Airways hyper sympathique et professionnel), on est quand même arrivé à destination avec l'étrange sensation d'avoir passé la nuit en discothèque...(sans danser bien sûr!).
A l'aéroport, nous avons été accueilli par Serge, le Mauritien qui nous loue une maison pendant deux semaines. Le monsieur est sympa, très agréable, et avec du caractère qui affleure. On a déjà l'impression que c'est ce qui définit les gens ici.
Pendant le trajet jusqu'à Flic-en-flac (ca a du inspirer les Forbans à un moment de leur carrière pour choisir un nom de chanson, j'en suis presque sûr!), il nous raconte sa vie, ses origines Hindoues, les grandes caractèristiques de l'ile, le métissage, le bon vivre ensemble, le rhum, les cannes à sucre, nous fait passer par des raccourcis (« que tout le monde peut pas prendre! » Car ce sont des propriétés sucrières, et on voit aux barrières d'entrées-sorties, que M'sieur Serge à ses entrées), par des paysages de folie, pour au final nous faire découvrir fièrement sa maison. 
(pris la main le sac: une petite bière avant France-Mexico)
C'est très propre, fonctionnel, et idéal pour le séjour que l'on veut faire. Nous sommes dans un quartier non touristique, tout en étant dans une zone balnéaire très agréable.
Le programme va donc pouvoir être respecté: plage et découverte.
Tout nous étonne: la présence hindoue, les mélanges de culture, le cotoiement des langues anglaises, française et créole, les couleurs, les odeurs, le silence, les bruits (si j'attrappe un de ces oiseaux!), les animaux en liberté, le calme des gens.
(Le lendemain matin: un peu de calme pour oublier nos amis mexicains)
(petit cérémonial Hindou en bord de plage)
Tout le monde sourit, vous dit un petit bonjour dans la rue, les vendeurs d'excursion ne sont pas lourds,...le premier abord est très agréable. 
(je commente?)
On ne va pas tomber dans l'angélisme, mais on ne va pas cracher dans la soupe non plus. Pour ne rien vous cacher, j'ai une très forte pensée pour les heures passées dans le métro ces quatre dernières années!
Enfin, pour ne rien gacher, ce matin nous avons testé la plage. Hé bien, c'est comme les gens disent: magnifique!
Pablo a adoré, et je crois que cela ne nous a pas déplu non plus! :-) D'ailleurs, on va vous laisser, parce qu'on a une irrépressible envie d'aller regouter l'eau!
A plus tard pour de nouvelles sensations.
PS: ah j'oubliais!
  1. Virez moi la moitié de l'équipe de France! Ils m'ont gâché ma première nuit à l'Ile Maurice!
  2. Virez moi la totalité de l'équipe d'Espagne! Ils m'agacent à toujours penser qu'ils ont toujours gagné avant d'avoir joué!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

moi je dis bravo pour les jours 1, dgé